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1 mars 2009

Nouvelles Révélations sur le meurtre de Lumumba

Nouvelles Révélations sur le meurtre de Lumumba
22-01-2009

Un résumé des faits :

Cet article contient des faits écrits par Stephen Weissman pour le Washington Post du Dimanche le 21 juillet 2002 et révèle de nouveaux faits issus de documents secrets sur le rôle des USA concernant le meurtre de Patrice Lumumba en 1961. Il contient également un lien et des extraits brefs du très long rapport du parlement belge qui offrait des excuses officielles de la Belgique, en février de cette année, pour la complicité belge lors de la mort de Lumumba. Le rapport du parlement belge fit suite à un livre publié d’abord en 1999, «L’assassinat de Lumumba » du journaliste Ludo de Witte. Ce livre se centra sur la complicité belge et donna l’impression de disculper les USA de sa participation directe. Dans la préface à la traduction anglaise du livre, néanmoins, de Witte insista sur la responsabilité  des USA également.

L’article de Weissman, se référant à de nouvelles révélations, lance un appel à l’honnêteté des USA quant au passé ainsi que ses actes et demande de réparer le dommage suite à ses actions du passé au Congo.

L’ouverture du fichier secret sur le meurtre de Lumumba par Stephen R. Weissman

Washington Post 21 juillet 2002

.

Publié avec la permission de l’auteur. Dr Weissman fut Chef du personnel du comité de la Chambre des Représentants des USA sur l’Afrique de 1986 à 1991. Il a fait des recherches avancées sur la politique des USA sur le Congo et d’autres pays d’Afrique.

Dans son dernier film, « Rapport de la minorité, » le directeur Steven Spielberg présente une politique « d’action préventive » déchaînée en l’an 2054. Mais il n’est pas nécessaire de regarder l’avenir pour comprendre quel mal une intelligence fautive et la perte de nos standards moraux peuvent causer. La politique des USA pendant la Guerre Froide nous présente nombre d’exemples tragiques. L’une d’elles fut la complicité des USA lors du renversement et du meurtre du Premier Ministre congolais Patrice Lumumba. Il y a quarante et un ans, Lumumba, le seul chef qui fut élu démocratiquement au Congo, fut livré à ses ennemis, torturé et sommairement exécuté. Depuis lors, son pays fut pillé par les USA qui ont appuyé le régime de Mobutu Sese Seko et ce pays fut la proie de guerres régionales et civiles. L’explication ordinaire de la mort de Lumumba est qu’il fut assassiné par ses rivaux congolais suite à des atteintes ratées  par les USA de le tuer, tel le plan d’injecter des toxines dans sa nourriture ou sa pâte dentifrice qui échouèrent. En 1875, le « Church Committee » du Sénat des USA fit enquête des assassinats du CIA et conclut qu’il n’y avait « aucune évidence de l’implication du CIA dans la mort de Lumumba. »

Pas du tout. J’ai obtenu des documents secrets du gouvernement des USA avec une chronologie des actions cachées avec l’approbation d’un sous-groupe du « Conseil National de Sécurité » (NSC), qui révèle l’implication importante – et une responsabilité significative pour – la mort de Lumumba qui était estimé de façon erronée par l’administration Eisenhower comme un Fidel Castro africain. Les documents montrent que les leaders congolais qui ont planifié  la mort de Lumumba étaient des membres du « Projet Sorcier », un programme d’action cachée de la CIA.. Des centaines de milliers de dollars et un équipement militaire furent canalisés à ces leaders congolais, qui informaient leurs maîtres du CIA trois jours avant leur plan d’envoyer Lumumba dans les griffes de ses pires ennemis du Katanga. D’autres détails nouveaux : Les USA autorisèrent des paiements au président d’alors –Joseph Kasavubu, quatre jours avant qu’il évince Lumumba; ils fournirent de l’argent à l’homme à poigne de l’armée, Mobutu, avec de l’argent et des armes avec lesquelles il pouvait lutter contre les forces pro-Lumumba; les USA aidèrent dans le choix et le financement d’un gouvernement anti-Lumumba et à peine trois semaines après sa mort autorisèrent de nouveaux fonds pour les gens qui avaient arrangé le meurtre de Lumumba. De plus, ces documents montraient que les plans et les paiements furent approuvés par les plus hauts échelons de l’administration Eisenhower, soit par le NSC ou son « groupe spécial » dont faisaient partie le conseiller de la sécurité nationale, le directeur de la CIA, le sous-secrétaire d’état pour les affaires politiques et le secrétaire député de la défense.

Ces faits sont vieux de quarante ans, mais il est important de les faire valoir pour deux raisons. Premièrement, le Congo (connu pendant des années comme Zaïre) est toujours en lutte pout établir la démocratie et la stabilité. En affrontant son rôle dans le passé qui sapait la jeune démocratie du Congo, les Etats-Unis pourraient encore contribuer à l’avenir du Congo. Deuxièmement, la performance des USAA au Congo est pertinente en ce qui concerne notre lutte contre le terrorisme. Cela montre ce qui peut arriver quand, dans une quête de sécurité nationale, nous abandonnons les principes démocratiques et la respect de la loi que nous nous targuons de défendre à travers le monde.

En février, la Belgique, l’ex-puissance coloniale du Congo, fit sortir un rapport de mille pages qui admettait «  une partie irréfutable de responsabilité dans les événements qui menaient à la mort de Lumumba. » : A la différence de la Belgique, les Etats-Unis n’a admis aucune responsabilité morale. Au cours des années. Les érudits (y compris moi-même) et les journalistes ont écrit que la politique Américaine a joué un rôle majeur dans l’évincement et l’assassinat de Lumumba. Mais la véritable histoire demeura cachée dans les documents des USAA, qui comme ceux que j’examinais, sont encore secrets malgré la fin de la Guerre Froide, la fin du régime de Mobutu et la confession de la Belgique.

Voici ce qu’ils nous disent et que, jusqu’à présent, nous ne savions pas, ou ne savions pas avec certitude.

En août 1960, la CIA établit le Projet Sorcier. Le Congo fut indépendant depuis seulement un mois et Lumumba, un nationaliste passionné, était devenu premier ministre, avec une majorité des sièges du parlement. Mais le candidat présidentiel des U. S. John F. Kennedy faisait le vœu de rencontrer « le défi Communiste » et le NSC d’Eisenhower s’inquiéta que Lumumba irait vers les Soviétiques.

Les documents U. S. montrent qu’au cours des quelques mois suivants, la CIA travailla avec et fit des paiements à huit Congolais haut placés – cela incluait le Président Kasavubu, Mobutu ( le chef du personnel de l’armée), le Ministre des Affaires Étrangères Justin Bomboko, le vice-ministre des finances  Albert Ndele, le président du Sénat Joseph Ileo et le chef du personnel Cyrille Adoula – qui ont tous joué un rôle dans la chute de Lumumba.

La CIA a rejoint la Belgique dans un plan, détaillé dans le rapport belge, pour que Ileo et Adoula organisent un vote de manque de confiance au gouvernement Lumumba, qui serait suivi de démonstrations dirigées par le syndicat, les démissions de ministres du cabinet (organisé par Ndele) et le renvoi de Lumumba par Kasavubu.

Le 1er septembre le Groupe Spécial du NSC autorisa la CIA de payer Kasavubu selon les documents U. S. Le 5 septembre, Kasavubu congédia Lumumba par un décret légal douteux. Néanmoins, Kasavubu et son nouveau premier ministre, Ileo, se montra léthargique au cours de la semaine suivante alors que Lumumba rallia ses partisans. Alors Mobutu a saisi le pouvoir le 14 septembre. Il garda Kasavubu comme président et établit un « Collège de Commissaires » temporaire pour remplacer le gouvernement démobilisé.

La CIA finança le Collège et influença la sélection des commissaires. Le Collège fut dominé par deux participants du Projet Sorcier : Bomboko, son président et Ndele, le vice-président. Un autre allié du CIA, Victor Nendaka, un dissident du parti Lumumba, fut nommé chef de la police sécuritaire.

Le 27 octobre, le Groupe Spécial du NSC approuva $250,000 pour que la CIA gagne le support du parlement pour un gouvernement Mobutu. Cependant, quand les députés nationaux  refusèrent l’offre et proclamèrent haut et fort  que selon la Constitution il n’y aura pas d’autre premier ministre que  Lumumba. Le parlement resta ferme dans cette position. L’argent de la CIA alla personnellement à Mobutu et les commissaires d’Etat.

Le 20 novembre, le Groupe Spécial autorisa la CIA à donner des armes, des munitions, des matériaux de sabotage et de l’entraînement aux militaires de Mobutu au cas où ils devraient résister aux forces pro-Lumumba.

La pleine ampleur de ce qu’un document appelle la relation « intime » entre la CIA et les chefs congolais fut absente du rapport du Church Committee. La seule action secrète (à part les complots d’assassinat) que le comité discuta fut l’effort d’août 1960 afin de promouvoir l’opposition des travailleurs et un vote d’une motion de non-confiance au premier ministre au sein du Sénat.

Comment Lumumba est-il mort?

Après avoir été évincé le 5 septembre, Lumumba rallia le support dans le parlement et la communauté internationale. Quand Mobutu prit tout en main, les troupes de l’ONU protégeaient Lumumba, mais bientôt ils l’enfermèrent dans sa résidence. Lumumba s’évada le 27 novembre. Quelques jours plus tard il fut capturé par les troupes de Mobutu, battu et arrêté.

Ce qui se passa ensuite est plus clair grâce au rapport des Belges et les documents secrets des U. S.A. Dès la veille de Noël 1960, le président du Collège des Commissaires Bomboko offrit de livrer Lumumba à deux chefs internationaux qui avaient fait vœu de le tuer. Un des deux déclina et rien ne se passa jusqu’à la mi-janvier 1961, quand la position politique et militaire du gouvernement central se détériora et les troupes qui gardaient Lumumba (alors emprisonné dans une base militaire près de la capitale) se mutina. La CIA et d’autres officiels de l’Ouest craignaient un retour de Lumumba.

Le 14 janvier,.les commissaires demandèrent à Kasavubu de déménager Lumumba à un « endroit plus sécurisé. » Il n’y avait « pas de doute » conclut l’enquête belge, que Mobutu fut d’accord. Kasavubu dit au chef de la sécurité Nendaka de transférer Lumumba à une des forteresses sécessionnistes. Le 17 janvier, Nendaka envoya Lumumba à la région de Katanga. Le même soir, Lumumba et deux collègues furent torturés et exécutés en présence des membres du gouvernement du Katanga. Aucune annonce n’eut lieu pendant quatre semaines.

Qu’est-ce que le gouvernement des U. S. dit aux clients congolais au cours des trois derniers jours de la vie de Lumumba? Le Church Committee rapporta qu’un « chef du gouvernement » congolais avisa le chef de la CIA station du Congo, Larry Devlin, que le 14 janvier Lumumba devait être envoyé au « territoire natif : de son « ennemi assermenté. » Pourtant, selon le Church Committee et les documents secrets, ni la CIA ou l’ambassade des U. S. essayèrent de sauver l’ex-premier ministre.

Il se peut que la CIA n’ait pas exercé un contrôle robotique sur les agents politiques secrets, mais l’échec de Devlin ou l’ambassade des U. S. en vue de questionner les plans pour Lumumba ne peuvent être vus par les Congolais comme un feu vert. Après tout, les programmes secrets de la CIA aidèrent à ce groupe à atteindre le pouvoir politique et la CIA avait travaillé d’ août à novembre 1960 pour assassiner ou enlever Lumumba.

Ici, la chronologie secrète des USA donne un post-scriptum important. Le 11 février 1961, avec des rapports du Congo indiquant que Lumumba était mort, le Groupe Spécial autorisa $500,000. pour une action politique, des paiements de troupes et un équipement militaire, en grande part aux gens qui avaient facilité le meurtre de Lumumba.

Devlin a tenté de se distancer de la mort de Lumumba. Alors que la CIA demeura en contact permanant avec les officiels congolais impliqués dans le complot, Devlin a dit au Church Committee que ces officiels « n’agissaient pas sous les ordres de la CIA si et quand ils firent cela. » Dans une conversation par téléphone avec Devlin, je posai la question de la responsabilité des U. S.A pour la mort de Lumumba. Il admit que « ce que le gouvernement des U. S.A pensait. » était important pour [ces] leaders collabos ». Mais il dit qu’il « ne se souvenait pas » d’avoir reçu un ordre du transfert de Lumumba. Devlin ajouta que même s’il avait objecté, « Cela ne les aurait pas empêchés de le faire. »

En se dérobant de sa part de responsabilité morale pour le sort de Lumumba, les Etats-Unis rendent floue l’histoire de l’Afrique et celle de l’Amérique et élude le besoin de réparer les faux-pas du passé à travers la politique d’aujourd’hui. En 1997, une fois la chute du régime Mobutu, l’opposition congolaise démocratique plaidait en vain pour un soutien Américain et international. Depuis lors, au moins 3 millions de vies furent perdues comme résultat de guerres civiles et régionales. Les U. S.A n’ont pas soutenu une forte force pour le maintien de la paix de la part de l’ONU ou aidé à une transition démocratique. L’échec des négociations vers fin avril 2002 entre le gouvernement et les rebelles congolais menaça de rallumer le conflit voire entériner  la balkanisation du pays.

Les actions de notre gouvernement il y a quarante ans au Congo ont aussi un sens spécial après la tragédie du 11 septembre. Elles nous avertissent que même quand nous défendons avec raison notre pays et notre peuple contre les terroristes, il faut éviter la crainte excessive et le zèle qui mènent à une intervention destructive qui trahit nos principes les plus fondamentaux.

____________________________________________________________________________________

Comité Parlementaire d’enquête en charge de clarifier les circonstances exactes de l’assassinat de Patrice Lumumba et la participation possible des politiciens de la Belgique.

[ extraits brefs des conclusions.]

Le rapport complet de 1,000 pages du comité peut se lire en Français et en Flammand à :

http://www.lachambre.be/commissions/LMB/indexF.html

http://www.lachmabre.be/commissions/LMB/indexN.html

Les Conclusions du Comité d’Enquête 

Décembre 2001

La lutte contre Lumumba

1. Élimination politique

Lumumba fut et demeure une figure frappante et pourtant avec une personnalité controversée. Certains l’appelaient un Satan et il fut honoré comme un véritable héros par d’autres. Ces derniers en firent un mythe après sa mort. De fait, c’est un fait qu’il fut le Premier Ministre démocratiquement élu du Congo.

Entre le 10 et le 14 juillet, suite au commencement de l’intervention militaire de la Belgique et l’interruption des relations diplomatiques, il y eut un spiral d’accusations mutuelles qui menèrent à une déchirure totale. Pendant cette période, le gouvernement Belge – convaincu du fait qu’il n’avait plus à considérer le gouvernement Lumumba – essaya d’influencer la création d’un nouveau gouvernement congolais…. Pour financer la politique contre le gouvernement Lumumba; le gouvernement belge fit appel à des soi-disant fonds secrets, dont seulement quelques-uns avaient l’approbation du Parlement.

Cette action des Belges n’est qu’un des éléments d’un groupe plus large des forces d’opposition. Crucial à la chute finale de Lumumba fut le bras de fer entre le Premier Ministre congolais et le Secrétaire Général de l’ONU, « Hammarskjöld», car cela forçait Lumumba d’une part de demander le soutien de l’Union Soviétique et d’autre part encouragea les Etats-Unis (dans les coulisses) à organiser une opposition active contre Lumumba (avec les premiers plans d’élimination physique.)

Les activités de la Commission avaient comme but la détection possible des responsabilités belges dans le meurtre de Patrice Lumumba. Mais il est clair qu’une action belge ou même Américaine avait peu ou aucune chance de réussite sans l’existence d’une opposition interne à l’intérieur du Congo… des facteurs différents, domestiques aussi bien qu’étrangers, peuvent montrer une contribution à la déposition du Premier Ministre Lumumba le 5 septembre 1960. Après le 5 septembre, il y eut une période de grande confusion.

Pendant cette période, le gouvernement belge s’inquiétait spécialement des actions de Lumumba. Après avoir donné son soutien à la déposition du Premier Ministre Lumumba, il avait hâte de l’empêcher de retourner au pouvoir et ce fut une possibilité réelle… Quand, enfin, Mobutu agissait pour arrêter Lumumba le 10 octobre, une action qu’il avait toujours refusé jusqu’au moment présent, ce fut pour une promesse belge de donner un soutien technique et militaire à l’Armée Nationale Congolaise (ANC). Le gouvernement belge était opposé à toute forme de réconciliation, directe ou indirecte, entre les chefs congolais. L’expression « élimination définitive » du Ministre d’Aspremont Lynden du 6 octobre 1960 – dans un telex à l’ambassadeur Rothschild en Elisabethstad – devrait être vu dans cette perspective.

Conclusion

En ce qui concerne les circonstances exactes du meurtre de Patrice Lumumba, suite à une analyse complète, il est tout probable que Lumumba fut exécuté dans la jungle le 17 janvier 1961 entre 9 :40 p.m. et 9 :43 p.m., 5 heures après son arrivée à Katanga ( pour une description plus détaillée, la commission vous réfère au rapport des experts). Concernant l’implication possible de politiciens belges, : le transfert de Lumumba au Katanga fut organisé par les autorités congolaises de Léopoldville, avec le soutien des autorités du gouvernement belge, surtout les Ministres des Affaires Étrangères et Africaines et leurs collègues.

Des conseillers belges à Léopoldville collaborèrent pour l’organisation du transfert. Aucun document, dont la commission a connaissance, n’indique que le gouvernement belge ou un membre dudit gouvernement donna l’ordre d’éliminer physiquement Lumumba. L’enquête ne montre pas que les autorités belges préméditèrent le meurtre de Lumumba quand il essaya de le transférer au Katanga. Il est très clair, néanmoins, que la sécurité physique de Lumumba n’a pas causé d’inquiétude au gouvernement belge. Il estima que la sécurité de Lumumba était moins importante que d’autres intérêts. En n’estimant pas les risques possibles du transfert, ne demandant pas de garanties pour sa sécurité physique ou en n’insistant pas pour un traitement humain et un procès, le gouvernement belge et surtout le Ministre des Affaires Africaines montrèrent un manque de prévoyance et de respect pour l’état constitutionnel.

Ayant entendu parler des évènements du 17 janvier, le gouvernement ou du moins certains membres du gouvernement, agirent d’une façon irréfléchie en choisissant de répandre des mensonges au public et à tous les alliés. Cette attitude suscita inévitablement des doutes sur le rôle des autorités belges. En considérant ce qui précède, les normes courantes concernant la moralité publique et, sans considérer les considérations personnelles et morales de l’époque, la commission conclut que certains membres du gouvernement belge et d’autres participants belges furent moralement responsables pour les circonstances qui menèrent à la mort de Lumumba.

Stephen R. Weissman (Washington Post, July 21, 2002)

Resource de l’Internet : www.africawithin.com/Lumumba/murder_of_lumumba.htm

Traduit de l’anglais par Joseph Fredette, A.A.

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