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13 décembre 2010

La vie dans les partis politiques : Serge Welo

La vie dans les partis politiques :

Serge Welo dit «adieu» à l’UREC d’Oscar Kashala  
 
Serge Welo. 

Directeur national chargé de la mobilisation et propagande de l’UREC (Union pour la reconstruction du Congo), le «Congolo-Canadien» Serge Welo a claqué la porte de cette formation politique. Motif invoqué : «L’absence d’un projet politique concret». En fait, «Serge» reproche à la direction de son parti de focaliser son attention rien que sur l’élection présidentielle. L’approche des échéances politiques de 2011 paraît être à l’origine du "sentiment de frustration" qui couve au sein de certains partis politiques congolais. Après l’Apareco et l’ARC, c’est maintenant le tour de l’UREC.

«Ma démission avec effet immédiat a été notifiée au président national de l’UREC, le Dr. Oscar Kashala le mardi 7 décembre 2010. Il m’a fait savoir par son directeur de cabinet qu’il en a pris acte.» C’est la déclaration faite par Serge Welo, samedi 11 décembre, à la rédaction de notre journal. Est-ce une décision mûrement réfléchie ou un simple coup de tête? Il y a peu, Serge Welo défendait encore avec conviction les idéaux de cette formation politique dans un droit de réponse adressé à "CIC" suite à la publication de l’article intitulé "Le mal congolais, un problème d’hommes?" de Mayoyo Bitumba Tipo Tipo. Que s’est-il passé? 

Les raisons d’une démission

«J’ai démissionné pour donner un nouvel envol dans ma lutte à la fois patriotique et politique et rendre cette lutte beaucoup plus pragmatique et davantage compatible avec ma vision patriotique et politique de mon engagement aux côtés du peuple congolais souverain.» C’est l’explication pour le moins «peu lisible» que le principal intéressé a donné pour justifier son départ de l’UREC. C’est tout? Après insistance, Welo décide de fendre l’armure : «La principale raison qui motive ma démission de l’UREC est l’absence d’un projet et d’une politique concrète et pragmatique de la participation de l’UREC aux différents niveaux de l’exercice du pouvoir en prévision de prochaines échéances électorales.» Pour Welo, l’attitude adoptée par le leadership de son parti «n’est pas de nature à rassurer les cadres qui ont des ambitions électorales au niveau de la députation nationale, provinciale, municipale ou locale.» En clair, l’ancien cadre de l’UREC se dit outré de voir la direction de son parti d’avoir les yeux rivés uniquement sur les élections présidentielles. Pour lui, cette démarche équivaut avec les erreurs du passé. «C’est comme s’il suffisait de gagner juste les élections présidentielles même sans disposer d’une majorité parlementaire acquise à la vision politique du président et devant appuyer le plan de gouvernance du président élu, pour prétendre diriger sereinement notre pays», martèle-t-il.

Membre de l’UREC depuis plus de quinze mois, Welo a donc décidé de dire «adieu» à ses anciens camarades. Quels sont les raisons qui l’avaient déterminé à s’affilier à cette organisation politique? Ces raisons ont-elles disparu? Après avoir milité dans le monde associatif, Welo décide de s’engager en politique. «La rencontre d’abord avec le Dr. Kashala, explique-t-il, puis l’adhésion dans l’UREC ont été facilitées en janvier 2009 par son directeur de cabinet adjoint Mr Eric Mukandila qui est très proche des membres de mon entourage social, à savoir le cercle des anciens élèves du collège Saint-Joseph (Elikya) entre autres MM. Jeff Ciamala et Jean-Jacques Wondo Paly, respectivement vice-président Fédéral de l’Urec/Union Européenne et de conseiller en matières stratégiques du président National, le Dr. Oscar Kashala.» Il ajoute : «Le profil du Dr. Kashala, ses valeurs, son background, ainsi que son succès et sa virginité politiques ont également été des éléments supplémentaires ayant influé sur ma décision d’adhésion.» Serge Welo va-t-il adhérer à un autre parti? «La Bible dit qu’il y a un temps pour tout, réplique-t-il. Laissons passer cette période de fin d’année, synonyme de période d’évaluation et de prise de nouvelles résolutions.» L’homme n’exclut pas un retour «sur la terre de nos ancêtres» pour aller poursuivre son «combat» politique.

Le «choc des ambitions»

Au-delà du cas Welo, force est de constater que les échéances politiques majeures qui profilent à l’horizon 2011 pourraient bousculer l’image d’un "long fleuve tranquille" qu’affichent les partis politiques congolais basés tant à l’étranger qu’à l’intérieur du pays. Les années passant, les opposants ne cachent plus une certaine «fatigue» de la vie de «maquisard». Pour ceux-ci, il y a un temps pour «faire la révolution» et un temps pour «participer au pouvoir». Début novembre dernier, le journal kinois «AfricaNews» annonçait la démission d’un cadre de l’Apareco (Alliance des patriotes pour la refondation du Congo), le parti cher à Honoré Ngbanda Nzambo ko Atumba. Il s’agit de Marcel Makolo Kotambola. Ancien secrétaire exécutif national chargé de l’Organisation, mobilisation et propagande, Makolo invoque «l’absence d’un cadre démocratique de discussion» en guise de justification de son départ.

Au cours de ce même mois de novembre, une formation politique appartenant à l’AMP (Alliance de la majorité présidentielle) a purement et simplement procédé à la "radiation" d’un de ses membres. Il s’agit de l’ARC (Alliance pour le renouveau au Congo) du ministre du Plan, Olivier Kamitatu Etsu. La personne "punie" n’est autre que le député national Fabrice Pwela. Celui-ci a commis le crime de "lèse-président" en annonçant sa candidature à l’élection présidentielle de 2011. La nouvelle a été accueillie comme une grave faute politique au sein de la mouvance kabiliste.

Après Serge Welo, à qui le prochain tour?

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