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12 juin 2012

Lettre du retour au pays natal de Fara Sambe : Un

Lettre du retour au pays natal de Fara Sambe : Un appel à l’unité nationale

L’écrivain Fara Sambe a publié en mars dernier chez L’Harmattan Sénégal, son deuxième roman Lettre du retour au pays natal. Le livre, présenté hier au public, est une somme d’hommages, mais surtout un message pour l’unité nationale.  

 

 

Le titre du nouveau roman «Lettre du retour au pays natal» de l’écrivain-journaliste, Fara Sambe fait penser au Cahier d’un retour au pays natal de Aimé Césaire. Le choix n’est pas fortuit. Notre confrère rend hommage au poète martiniquais et aussi à l’écrivaine sénégalaise Mariama Ba dans ce récit. Hier lors de la présentation de son livre à l’Institut français de Dakar, Fara Sambe estime être influencé par toute la génération des premiers auteurs lus : David Diop, Cheik Aliou Ndao, son professeur à l’Ecole William Ponty, Cheikh Hamidou Kane, etc. L’écrivain-cinéaste, Ousmane Sembène y prend une grande part. Parce que Sambe verse dans un roman populaire.

Dans Lettre du retour au pays natal (267 pages) quatre axes forts reviennent souvent : les femmes, la paix en Casamance, l’enfance en difficulté et l’unité nationale. Pour l’auteur, la solution culturelle qui passe par le cousinage à plaisanterie est privilégiée dans le roman. Car les deux héroïnes du récit, Aline, la Diola et Daba, la Sérère, amies inséparables à Dakar voyagent ensemble vers la Casamance. Daba meurt du fait de la rébellion en cours de route et Aline poursuit le chemin…. Toutes les ethnies sénégalaises prennent part à ce déplacement vers la région Sud. «Cela symbolise l’unité nécessaire pour que notre pays sorte de la situation de sous-développement dans laquelle une bonne partie de la population est engluée», explique l’auteur.

Le roman de Sambe sonne comme une révolte sur la situation que traverse le peuple alors que les élites politiques sont préoccupées à tout, sauf lutter contre la pauvreté. Le livre offre plusieurs niveaux de lecture. Car soutient l’auteur, «chacune de ces femmes est une représentation de l’Afrique». Awa représente l’Afrique meurtrie, oppressée ; Coumba, c’est la belle Afrique, celle chantée partout et qui n’arrive pas à décoller ;  Bigué, peint l’Afrique des indépendances, euphorique… Selon le journaliste El Hadji Hamidou Kassé, conseiller spécial du président de la République, le récit, évacue les frontières entre le Nord et le Sud (l’Occident et les Pays sous-développés). «Ce roman au-delà de l’expérience nous ramène à notre réalité», dit-il.

La force de ce roman, fait savoir le journaliste Habib Demba Fall, est à voir dans la «profondeur psychologique des personnages». Selon lui, Fara Sambe promène son lecteur dans un récit de vie. Même si l’auteur estime que le livre n’est pas une autobiographie. Il décrit un vécu et des ruelles arpentées. Son écriture simple très journalistique dans sa description des personnages, des lieux, etc., se veut accessible à tous. «Il a la faculté d’un metteur en scène que l’on retrouve chez Boubacar Boris Diop», analyse notre confrère Habib Demba Fall. Fara Sambe publie ainsi son deuxième roman «Lettre du retour au pays natal», édité par L’Harmattan Sénégal dans sa Collection «Nouvelles lettres sénégalaises». L’écrivain a déjà écrit des pièces de théâtre.

Fatou K. SENE

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