DU BERGER À LA BERGÈRE Sous la plume (de) Raymond
DU BERGER À LA BERGÈRE
Sous la plume (de) Raymond Manouan est paru un brulot (…) sous forme de droit de réponse à mon article intitulé "Le commandant J D abdique, bon vent". (…) Nous lui répondrons du tic au tac, tant l’homme manque d’argumentation et de culture dans son raisonnement. Parlez-moi de réaction et non de droit de réponse.
Derechef, je tiens à vous vouvoyer, M. Manoun, tant nous ne nous connaissons, ni d’Adam ni d’Ève. Vous me reprochez dans mon introduction, le fait que je puisse dire que Jean Degli se trouverait à Paris dans la semaine du 20 novembre et aurait rencontré M. Faure. Fait curieux, tout mon article est écrit au conditionnel et non à l’affirmatif. M. Manouan, je n’ai rien affirmé mais plutôt parler d’indices. Le conditionnel n’est pas l'affirmatif! Il est permis de l’utiliser dans le cas du doute. La langue de Molière à des subtilités qu’il faut maitriser, cher M. Manouan.
M. Vous me faites grief du fait d’affirmer que J D l’éloquent, le brillant avait perdu son procès contre le camarade Latzoo du CTR et aurait essuyé une réaction négative de la part du camarade Logo. Bien sûr que oui. En journalisme le fait est sacré, le commentaire est libre! Naturellement je l’affirme et le confirme, il à perdu son procès, le pauvre Jean Yaovi de Degli. Même si on n’a pas personnellement besoin d’aller à son propre procès, vous oubliez que M. Jean est un juriste (…). Sa défense a été mal préparée! A-t-il été condamné? oui ou non? Vous m’amenez alors de l’eau au moulin et ce grief n’a pas lieu. Je me suis attaqué aux faits et non aux commentaires. (…).
M., vous soutenez que j'ai parlé d’une (opération) avec des représentants d’un pays étranger que le commandant aurait noyauté. Faux! Vous êtes un menteur (…). Dites-moi si vous êtes atteint de myopie, car à aucun moment je n’ai parlé d’opération. Je vous renvoie à une deuxième lecture de mon analyse. Rencontre et opération ne sont pas synonymes. Vous venez de pécher par orgueil, et c’est gravissime pour un communicateur.
Parlant de l’arrestation de M. Alphonse K. Masseme, je vous en prie, ayez un peu de tenue. Plusieurs de ces arrestations ainsi que ceux de Logo Dossouvi au Ghana, sont des épisodes douloureux de notre histoire politique pour la libération du Togo. Ils ont été plusieurs fois arrêtés au Ghana par le chef de la police des investigations (BNI) de la Volta
Votre péché d’orgueil qui vous poursuit toujours vous amène à citer M. Gilchrist Olympio dans votre fameux dossier (Kabiligui). S’il vous plait, arrêtez de vilipender et de vitupérer pour rien les honnêtes résistants. Je ne vous le concède pas, je n’ai pas de carte de parti de l’UFC mais je ne fais pas de distinguo entre l’homme et son parti. Pour le moment sur le terrain, ce sont les meilleurs contre la tyrannie. Vous confirmez que l’opposition n’accepte pas des critiques. Mon très cher, entre ceux qui ont crié haro sur la bêtise humaine avilissante trentenaire au prix de mille sacrifices et ceux qui perpétuent l’appauvrissement, la bestialité de l’homme de Père en fils, dont J D semble être ami, lequel faut-il choisir? Ne laissons pas la proie pour l’ombre.
En conclusion, vous parlez de morale chrétienne de J D . ( ) Au nom de quelle morale est-il permis (…) de faire des ponctuations sur le compte de son assistante? Au nom de quelle morale est-il permis à un chrétien de prendre des armes pour former une rébellion et envahir son pays? Le grand prêtre à jamais selon l’ordre de Melchisédech a interdit l’usage de l’épée à l'apôtre Paul, quand bien même il est un révolutionnaire incontesté. QUE ME DITES-VOUS? Vous savez, la vie de J D est une suite de chapelet qu’on peut égrener à longueur de journée. C’est bien dommage qu’il ne m’a pas répondu personnellement. Mais si vous le joignez, envoyez-lui mes salutations cordiales. (…)
Allemagne, 8 décembre 2008
DROIT DE RÉPONSE À L’ARTICLE
«LE COMMANDANT JEAN DEGLI ABDIQUE: BON VENT»
Monsieur Romain Koudjodji (…). En lisant votre article, j’ai eu envie de marcher à quatre pattes. Tellement cet écrit est truffé de mensonges grossiers que lorsque vous affirmez à la fin qu’«il ne s’agit nullement d’avilir le camarade Degli, seulement il importe de faire connaître l’homme tel qu’il se présente à travers ses actes posés», on se demande exactement ce que vous êtes en train de faire.
Je ne me permettrai pas de vous répondre, tellement ce que vous écrivez est bas. Je me permets toutefois de relever le nombre de mensonges et de contre vérités que vous dites dans votre diatribe contre Jean Yaovi Degli puisque M. Andreas Kossi Ezuke dont vous avez probablement pu glaner certaines de ces informations déformées, n’a malheureusement pas été associé aux choses sérieuses pour avoir les informations de première mains malgré ses affirmations au niveau de votre fameux GPRA.
1- Au moment où Faure Gnassingbe est à Paris, Jean Yaovi Degli est à Lomé. La preuve, le Jeudi 20 novembre où Faure Gnassingbe est à Paris, Jean Yaovi Degli a été reçu en direct à Lomé par Radio Métropolys à 15 heures GMT et a été reçu par des amis le samedi et le dimanche midi. Le dimanche où Faure et ses ministres revenaient de Paris pour se rendre à Kara, Jean Yaovi Degli était reçu sur la Télévision
2- Lorsque vous dites que le livre de Jean Yaovi Degli «Togo: La tragédie africaine» a soulevé des tollés, prenez la peine de rappeler que c’est parce qu’il a été très critique vis-à-vis de l’opposition en même temps que du pouvoir. Quand vous dites que Logo Dossouvi a écrit contre le livre, rappelez que ce dernier a prié Jean Yaovi Degli de ne pas publier le droit de réponse que celui-ci a fait pour la presse togolaise. Enfin quand vous affirmez que Isidore Latzoo a assigné en justice, rappelez que Jean Degli a eu raison sur tout ce qu’il a dit de Latzoo et du Comité Togolais de Résistance (CTR) et que la seule chose qui lui a été reproché, c’est d’avoir dit que Latzoo travaille avec les services de renseignements français. Sur ce point, Jean Degli n’a pas voulu livrer ses sources à la justice française pour ne pas exposer des gens qui l’ont mis en garde contre certains milieux de l’opposition togolaise en France. Par ailleurs, ce n’est pas Jean Degli lui-même qui était au Tribunal pour se défendre (on n’en a pas besoin dans cette procédure) mais ses avocats, Maîtres Atchrimi et Hervé Dupont-Monod. L’éloquence de Jean Yaovi Degli n’a donc rien à voir dans un tel procès.
3- Vous affirmez que Jean Degli a été avocat de l’OTP en 1992. Mensonge une nouvelle fois. Jean Degli n’a jamais ni d’Adan, ni d’Êve, défendu ou même conseillé l’OTP. Après son départ du gouvernement, Jean Degli a été nommé en 1992 par Koffigoh pour défendre le Gouvernement de transition et lui faire assurer les soutiens des USA, de la Communauté Européenne la Transition. Pour
4- Vous affirmez que Jean Degli aurait écarté Masseme pour être Secrétaire Général du mouvement qui, au Ghana, a voulu renverser Eyadema. la Jeunesse la Libération la Patrie
Faux: Jean Yaovi Degli et Alphonse Kokouvi Masseme ont travaillé ensemble et le mouvement mis en place par Jean Yaovi Degli n’avait pas de poste de Secrétaire Général. Il y avait
5- Vous parlez de Christian Kanakatom qui aurait pris la radio Lomé et voulu une déclaration écrite. Je ne crois pas que vous connaissez le déroulement d’un coup d’État, ni la façon dont le groupe qui a cherché Eyadema le 25 mars 1993 était organisé. En effet, Kanakatom n’a jamais eu comme mission d’aller s’emparer de la Radio Lomé. La Radio Lomé
Kanakatom qui était à l’Hôtel du 2 Février pour détruire l’antenne émettrice de l’armée togolaise qui s’y trouvait, a eu peur et n’a pas pu accomplir sa mission. Il a ensuite fui avec la cassette contenant la proclamation parce qu’il avait peur de se rendre à la radio. Cette cassette ne devait d’ailleurs pas se trouver avec lui mais avec le chef du commando qui a pris la radio. Il a trompé celui-ci au dernier moment et lui a récupéré la cassette en lui promettant de la lui remettre plus tard à la radio, ce qu’il n’a pas fait.
De plus, vous parlez du «jeune Kanakatom», ce qui montre bien que vous ne connaissez pas du tout la personne que vous affirmez pourtant avoir rencontré. Kanakatom est plus âgé que Jean Yaovi Degli et Vincent Tokofai de plusieurs années. Il a été accusé dans ce coup d’avoir été celui qui a vendu la mèche puisque c’est lui qui a appelé une personne au camp RIT pour l’avertir au moment du début de l’opération et cette dernière a averti Eyadema. Christian Kanakatom était alors en compagnie de celui qu’on appelle Taîkondo qui a dénoncé ses forfaits après coup.
6- Vous parlez du coup de Janvier 1994 en disant que Jean Yaovi Degli était là et qu’il quitté pour aller en France via Abidjan.
Faux: Lors du coup de Janvier 1994, Jean Yaovi Degli n’était pas au Ghana. Il était à Paris et avait même essayé de décommander le coup parce qu’il avait informé Bertin Foli des informations à Paris qui montraient que le pouvoir togolais était au courant de l’opération. Bertin Foli s’était entêté parce qu’il pensait qu’il fallait échapper aux pressions des Ghanéens et aller mourir au Togo si nécessaire.
7- Vous parlez d’une opération avec des représentants d’un pays étranger que Jean Degli aurait noyauté sans dire comment il l’a fait. Et vous citez les Hotse et autres.
Mensonge: Cette prétendue opération n’a jamais eu lieu, sauf dans votre imagination. Monsieur Henri Hotse qui se croit plus malin que tout le monde et voulait jouer au grand libérateur (en cherchant à devenir président par tout moyen alors même que personne ne le connaît au Togo) a voulu que Jean Yaovi Degli vende les secrets de la défense de son Client, le Général Kabiligi, au gouvernement rwandais pour que Monsieur Hotse puisse obtenir en contrepartie de l’aide dudit gouvernement alors qu’il jouait tout le monde dans l’organisation du mouvement, allant tantôt prendre Gilchrist Olympio pour aller au Rwanda, et tantôt d’autres personnes. Jean Yaovi Degli a dit qu’il ne vendrait pas son client pour quoi que ce soit parce que cela est contre son éthique professionnelle et sa morale chrétienne. Qu’un seul membre du prétendu groupe moribond du GPRA dise le contraire de cela. Jean Degli aurait beaucoup de choses à dire sur ce prétendu groupe de libération.
8- Vous parlez de l’affaire Sylvia Olympio au TPIR en racontant des inanités et notamment que Sylvia Olympio aurait dénoncé Jean Yaovi Degli.
C’est là où apparaissent votre vrai visage et vos intentions puisque cette affaire a été racontée à l’envie pour que vous ne puissiez pas dire que vous faites erreur.
D’abord, c’est Jean Yaovi Degli qui a découvert que Sylvia Olympio a fait faux et usage de faux et l’a dénoncé au TPIR dont le greffier est l’amant de Mme Olympio.
De plus, quand les autorités judiciaires françaises qui ont considéré que les accusations contre Jean Degli relèvent de la calomnie, du règlement de compte et d’un montage, ont demandé à Dieng et ses acolytes de rapporter la preuve de leurs accusations contre Degli, ces derniers ont définitivement fui les tribunaux parisiens. Tout le monde sait aujourd’hui ce qui s’est passé puisqu’un site internet avait même publié les échanges d’emails entre Dieng, Amoussouga, un avocat français du nom de Besnier et Sylvia Olympio sur le montage grossier dans cette affaire.
Monsieur Romain Koudjodji qui peut être aussi la bouche de Andréas Ezuke (votre mauvais informateur), Lawson Prosper, Masseme ou Henri Hotse et consorts. Si vous ne voulez pas avilir Jean Degli, alors dites-nous pourquoi vous mentez autant contre sa personne. Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas. Et pourquoi tout ceci. Parce que le voyage de Jean Yaovi Degli au Togo s’est révélé être un franc succès au niveau du peuple togolais qui l’a accueilli comme cela se doit? Dommage que nous Togolais ne cesseront jamais d’être mesquins, jaloux et malhonnêtes. Au nom des bassesses, nous ne reculons même pas devant les mensonges les plus grossiers.
Paris, le 3 décembre 2008
Raymond Manouan
Chargé de communication BLT France
LE COMMANDANT JEAN DEGLI ABDIQUE: BON VENT
Il y a quelques semaines, Me Jean Yaovi Degli, porte parole du premier gouvernement de transition Koffigoh, était rentré au bercail pour soi disant être au chevet de sa mère malade, faisant ainsi d’une pierre deux coups; non seulement il est allé au chevet de sa maman, mais a-t-il tenu également une conférence de presse pour clarifier certaines rumeurs ou clameurs de la presse écrite.
Fait curieux, il retournera quelques jours plus tard à Paris au moment où M Faure Gnassingbe, fils du Père, rencontre pour la première fois après sa mascarade électorale, le président français Nicolas Sarkozy. De forts indices nous confortent dans le sentiment que M. Jean aurait rencontré Faure à Paris au cours des quatre jours du séjour du Président à Paris. Loin de nous l’idée d’une quelconque polémique, mais il s’agit pour nous de montrer à l’opinion nationale et internationale, l’homme tels que nous le connaissons.
Profitant d’une situation de tension au sein de gouvernement Koffigoh d’alors, M. Jean Degli saisit l’occasion pour s’exiler. il fut l’auteur d’un livre à polémique, "Tragédie Africaine". Ce livre souleva un tollé général au sein de la diaspora, notamment au niveau des acteurs du soulèvement du 05 octobre1990. Si Logo Dossuvi (Vaudoua) se contenta d’une mise au point faite à la presse écrite, le camarade Isidore Latzoo du CTR n'y est pas allé du dos de la cuillère. Il intenta un procès en bonne et due forme contre l’Avocat Degli, l’avocat sera écrasé au cours du procès (…), le brillant, l’éloquent perdit tout simplement le procès au profit du camarade Latzoo.
Avocat de l’OTP, réserve gardée de Feu Eyadema à Paris en 92, fin 92, Jean Degli puisque c’est de lui qu’il s'agit, prit la structure des combattants de la liberté basée u Ghana à Satchimadja sur insistance de quelques amis de la diaspora devant les tergiversations du camarade ministre Alphonse kokouvi Masseme (l’intègre). Sentant le danger venir, Mass, très habile et fin politique, le laissa faire. Il noyauta ainsi la structure du mouvement et s'autoproclama Commandant tout en occupant officiellement la responsabilité de secrétaire général du mouvement. Il sera impliqué de près ou de loin dans l’attaque du 25 mars1993 qui devait en principe libérer le Togo de la tyrannie barbare trentenaire avilissante. Pendant que Feu Kanakatom avait réussi à s’emparer de Radio Lomé et attendait l’assaut final, le commandant lui aurait remis une cassette à jouer au lieu d’une déclaration écrite sur consensus qui devait être lue (….). Ambition politique calcul personnel, coup de Jarnac? Seul le commandant peut le savoir. Se sentant trahi et humilié au front pendant qu’il avait la situation en main, Katom Kanakatom, le jeune Losso ne lui pardonnera jamais, me confia-t-il .C’est ici le lieu de rendre un hommage bien mérité à tous ceux qui sont tombés au front: Vincent Djemba Tokofai, Kanakatom, Folly Kangni Bertin, Félix Amégah et tous les autres.
En 1994, plus précisément le 4 janvier, profitant de l’assaut des combattants au front, le (…) commandant s’envola précipitamment de Paris via Abidjan dans l’intention d’aller récupérer la lutte; quand la situation tourna en défaveurs des combattants, il prit de nouveau la clé des champs. Plus tard, il fera noyauter une importante rencontre entre le bras droit d’un pays ami qui voulait venir en appui en moyen logistique aux combattants, tout simplement parce que le choix du libérateur ne portait pas sur lui, mettant à jamais une déficience entre ce pays amis et le GPRA. Je prends à témoin les camarades de lutte Alphonse Kokouvi Massémé, Andréas Ezouké Kossi, Jean de Kissi, les frères Hotsé, pour ne citer que ceux-là...
L’homme, commandant Avocat Degli allait nous présenter encore un nouveau visage dans le dossier TPI, tribunal Pénal international d’Arusha. Accusé de faux et usage de faux (…), l’Avocat Jean Degli aurait tout simplement falsifié des signatures pour monter le dossier de son assistante Mlle Sylvia Olympio qui n’est autre que la fille de Me Baby Olympio, avocat de son état au tribunal de Lomé. Jean obligea Sylvia selon les dires de celle-ci, à lui faire une procuration pouvant lui permettre de faire des ponctions sur le compte de la jeune fille. (…) Finalement excédée et n’en pouvant plus, la pauvre ouvra la boite à Pandore, faisant découvrir le pot aux roses.
Encore une fois, il ne s’agit nullement d’avilir le camarade Degli, seulement il importe de faire connaître l’homme tel qu'il se présente à travers ses actes posés. De la à dire que le commandant et Avocat est encore et toujours dans ses calculs, il n y a qu‘un pas que nous n’osons franchir.
Que les âmes de nos combattants nous suivent les uns les autres, aussi positivement que négativement; cela dépend de l’orientation que l’on en fait de la lutte.
Salut mon commandant
Allemagne, 2 décembre 2008
Romain Koudjodji