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3 mars 2009

Belgique - Cameroun: Une conférence pour

Belgique - Cameroun: Une conférence pour commémorer les événements sanglants de février 2008 au CamerounAprès une série d’activité en direction de la diaspora camerounaise et africaine le Cercle Félix Moumié et l’Union des Populations du Cameroun – Benelux sous le haut patronage du Code et avec la participation du Front pour l’Evolution et la République (FER),ont réussi à regrouper le samedi 27 février dernier à Bruxelles des africains  au cours d’une conférence de presse au Elsenhof centrum / Bruxelles dans le cadre d’une soirée d’échanges pour commémorer les évènements sanglants de février 2008 au Cameroun.

« Aujourd’hui, nous rendons hommage à toutes les personnes assassinées au Cameroun en février 2008 » C’est par cette phrase que Lodonou Yves le modérateur de la conférence ouvre les travaux. Le thème principal étant  « Un an après les massacres de février 2008 : Où en est la situation de la jeunesse et des droits de l’Homme ? Quelle contribution concrète de la diaspora pour un changement au Cameroun ? »

Cette conférence riche en enseignements et en échanges avec le public a été animée par Moïse ESSOH, Secrétaire exécutif du CODE/ Essoh  et Guy Simon NGAKAM, membre du FER 

Dans son adresse, Essoh Moïse a  salué la mémoire des jeunes assassinés, victimes de la force « répressive du régime de Paul  Biya » .Selon lui, ces jeunes doivent être élevés au rang des héros de la nation. Quelles sont les actions en cours initiées par votre organisation demande un participant. Moise Essoh lui répondra qu’il fallait de prime abord commémorer ces massacres de février 2008 au Cameroun, aussi prendre les responsabilités vis-à-vis du sacrifice des victimes. Des actions contre les massacres à l’instar de celui sur le pont du Wouri du 27 février 2008 seront envisagées.

Pour mémoire, le 27 février 2008, plusieurs dizaines de jeunes avaient été bloqués sur le pont du Wouri, où certains ont perdu la vie soit parce qu’ils étaient tombés dans le fleuve ou encore parce que les forces de l’ordre leur avaient  tirés dessus.

Jusqu’à ce jour, aucune enquête n’a été ouverte sur les circonstances de cette répression sur le pont du Wouri déplore les conférenciers. 

S'agissant de l'actualité des échéances de 2011, Moise Essoh a invité l'assistance à tirer les leçons de tous les scrutins déjà organisés au Cameroun et qui n’ont abouti qu’à  un fiasco,  afin de s’organiser  conséquemment pour réclamer la victoire électorale du peuple en 2011.

Le tout premier orateur Guy Simon Ngakam ne mâche pas ses mots. Il pense pour sa part que tous les moyens seront désormais nécessaires pour instaurer une véritable démocratie au Cameroun. Contrairement à Moïse Essoh, il pense pour répondre aux inquiétudes d’un participant qui s’interrogeait sur le rôle de la diaspora dans le processus démocratique que les actions diverses sont souhaitées. Il ne lésine pas sur les moyens pour inviter tous les africains, tous les camerounais et amis du Cameroun à militer dans un groupe afin de constituer un bloc pour mieux se faire entendre.

Un fructueux échange a suivi les exposés. Il en ressort de celui-ci, la projection de la mise sur pied d'une structure panafricaine de lutte en vue d'unifier le mouvement panafricain en terre belge.

Rappelons que la couverture médiatique a été assurée en live par la télévision en ligne Canal-info.net. 

La commémoration  s'est poursuivie le dimanche 01 mars à L'Eglise Sainte Marie Immaculée sise à Anderlecht à Bruxelles où une messe d'action de grâce a été dite pour le repos de l'âme des nombreux morts connus et ou anonymes assassinés au Cameroun par les forces de l’ordre.

© Camer.be : Hugues SEUMO

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