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20 mars 2009

LIBRE ANTENNE : "ce deuil d'Edith Sassou n'est pas le notre, c'est celui de Bongo et sa famille "

* LIBRE ANTENNE : "ce deuil d'Edith Sassou n'est pas le notre, c'est celui de Bongo et sa famille "
20-03-2009

Par Jean Baptiste NYONDA (photo ci dessous)   Image Exemple

Mes chers frères et soeurs gabonaises,

A l'annonce de la disparition d'Edith Lucie Bongo, j'ai ressenti comme un grand soulagement étrange en rappport avec le combat que mène l'opposition gabonaise (particulièrement en France) dans l'espoir d'éradiquer le leadership infâme de l'indécent Bongo qui aura en quarante ans fait sombrer l'étoile de notre beau petit Gabon.

En effet, la perte de cette dame vient sceller au fer rouge le début de la déroute indéniable de l'abominable "Maestro" lequel aura tout au long de sa scandaleuse vie politique fait précipiter nombre de nos ainés dans l'abîme de la mort. Pour ne citer que quelques uns, on ne peut que se souvenir du brillant Germain Mba (qui fut en même temps dauphin politique d'Houphouet Boigny), éxécuté crapuleusement devant son domicile dans un macabre bain de sang, de Doukakass Nziengui, de l'intraitable fomenteur de coup d'Etat Mandza à qui Bongo avait imposé qu'il implore à genoux sa clémence mais qui n'avait trouvé mieux à faire que de cracher au visage du dictateur, du Général d'Armée Ba Oumar avec qui j'avais eu à partager le petit déjeuner le matin du jour de son décès "organisé" en plein Conseil des Ministres, du notable Michel Fanguinoveny, à l'époque Maitre de la Maçonnerie gabonaise, fauché dans un "accident" de voiture sur une autoroute française et dont Bongo aura forcé la famille attristée à l'exil en France, de Martine Olabou, enseignante résistante qui avait martelé son inclination pour des classes primaires de vingt élèves au plus dans tout le pays au lieu de ces classes-jungle dont le décor aurait plus évoqué un attroupement bruyant avec le "sorcier" Harry Potter qu'un cadre authentique de cours, de Joseph Rédjambé, celui-là même qui aurait pendant la tenue de la Conférence Nationale Souveraine, sommé le fils "en vue" de Bongo, Ali Ben, de se justifier quant à ses origines douteuses, et de beaucoup d'autres vaillants gabonais qu'il aura fait jeter à la mer par le canal  de macabres opérations militaires aéroporteés.

C'est dire qu'aujourd'hui, le Gabon se trouve à la croisée des chemins et que le temps est venu d'affronter avec le plus de détermination possible ce Bongo déjà miné par l'age et la maladie, saigné par la pègre, vieilli par la corruption et l'insoutenable médisance et enfin attéré par le vide que lui laisse la disparition de sa distinguée compagne de basses besognes.

Chers frères et soeurs gabonaises, aussi étrange que peut paraitre mon propos, ce deuil d'Edith Bongo n'est pas le notre car l'union de cette dame avec Bongo avait eu pour socle un contrat ordurier visant à piller les fortunes de notre pays, lesquels milliards seraient destinés à être planqués dans les paradis fiscaux du Monde entier très indexés en ce moment.

Aussi les conséquences désastreuses que pourrait entrainer ce décès de la fille d'un Chef d'Etat étranger sur notre sol ne devraient qu'interpeller les responsables dudit complot, c'est à dire Bongo et sa famille (cela les congolais doivent bien le comprendre). Parce qu'en vérité, Bongo n'a jamais incarné à l'image du Père du Gabon Libre, Léon Mba, les valeureux traits culturels de notre Nation, ni hier, ni aujourd'hui. Il n'aura été que cet homme insignifiant de bas étage à l'esprit vénal arrivé de toutes et de nulle part qui, placé à la tête d'une énorme manne financière, se sera attelé à la tâche de briser l'essor de talentueux gabonais (l'exemple épatant de la longue assignation à résidence de Vincent de Paul Nyonda, Père du Théâtre gabonais aux côtés de sa famille dans son village natal de Mandji après la mort de Léon Mba, n' est que trop révélateur de l'épouvantable caractère du salopard).

Donc chers frères et soeurs, si vous pourriez un brin vous ressaisir, il serait mieux indiqué que vous laissiez le soin aux congolais de pleurer leur soeur laquelle aurait pu vivre plus longtemps eût elle préconisé un différent choix de vie.

A ce moment, elle aurait peut être réalisé comme l'ont compris en silence beaucoup de Sages gabonais que tout ce que Bongo "touche ou approche" a toujours eu, sans doute à cause de son karma mal connecté à Dieu, cette curieuse tendance à virer au cauchemar. Dommage que l'argent diabolique de ce dernier ait eu raison d'elle pour au final lui faire vivre un destin aussi invraisemblablement tragique. A 44 ans! Doux Jésus Edith Sassou! incontestable icône de grâce Noire et de charme exquis s'en est allée au plus fort de sa beauté énigmatique taillée dans la Pierre comme sur un simple claquement de doigts.

Sous la houlette de Bongo le "MAGICIEN PHARAONIQUE". Incroyable! Mais que peut-il encore rester d'exploits ignominieux à cet individu? Rayer le Gabon de la carte du Monde? Non chers frères et soeurs, il est préférable de laisser aux congolais la primauté de leur deuil et prendre vos distances vis à vis des simagrées "d'homme ému" que Bongo vous exhibe depuis avec son habituel manque de pudeur. Voyez vous, dans un certain registre, nos chers frères congolais là auraient du mal à saisir, que cette personne que vous jugiez très souvent trop "arrogante" dans sa congolité (à cause de Bongo qui lui aura donné l'aval de marcher sur le sang sacré de gabonais ordinaires) ait pu, par sa seule mort, déclencher en vous, en un aussi court instant, une douleur assomante devenue subitement trop grande!!!!!! On peut tricher avec beaucoup de gens, pas souvent avec des congolais.

Chers frères et soeurs gabonaises, même si à cause de l'apport considérable du "Vieux" dans notre Culture (parce qu'un pays inconscient de son passé marche sans boussole vers nulle part) le nom que je porte est au Gabon ce que les diamants sont aux femmes, je ne saurais vous garder plus longtemps rivés à mon discours et ceci par respect pour vos lourdes préoccupations.

Pourtant je formulerai toujours le souhait que la beauté de vos coeurs transformée en infinies symphonies d'Amour puisse imprimer à loisir dans les esprits de nos enfants des générations actuelle et future, les Codes d'Honneur des Samouraïs japonais inscrits dans notre potentiel culturel (Mvet, Bwiti, Ndjembè, Mouïri,etc..) afin qu'un nouveau Gabon irradiant d'Excellence sorte de terre et que notre vénération du drapeau soit aussi touchante que cette image émouvante de nombreux Américains et Américaines, pleurant de joie en rêvant d'une Amérique plus rayonnante, et très "inconsolables" face à la spectaculaire prestation musicale de la Serénissime chanteuse noire Aretha Franklin sur le célèbre chant Gospel "MY COUNTRY 'TIS OF THEE (voir dans Youtube), lors du jour inaugural qui aura porté un Noir au sommet de la plus grande puissance mondiale. Relayée en près de 21 H 30 minutes de direct télévisuel, cette inauguration est entrée dans la Légende comme étant l'évenement ayant été le plus suivi dans l'Histoire des Etats Unis. Et ce jour là, imaginant moi aussi une Autre Afrique laquelle s'affranchirait des imbéciles du type Bongo, ce jour là mes chers frères et soeurs Africaines, ce jour là je vous dis, sur la tête de ma mère ce jour là, j'ai pleuré !

On est Ensemble,

* Jean Baptiste NYONDA ( "KAK" pour les intimes )

© Copyright libre antenne "Agora" du RDPG / Jean Baptiste NYONDA

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Commentaires
O
Mr Nyonda,<br /> <br /> <br /> <br /> Le Maître Macon dont vous parlez avait pour prénom Pierre. Michel était le prénom de son père, prénom dont j'ai hérité. <br /> <br /> D'avance merci de corriger<br /> <br /> Michel Fanguinovény
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