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Cercle N'KRUMAH KWAME (CINK)
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  • MOUVEMENT CREE AU TOGO PAR TAVIO AMORIN POUR DIFFUSER LA PENSEE DU Dr KWAME N'KRUMAH. " Peuples noirs, Peuples africains, soyons unis ! Peuples noirs, Peuples africains, soyons unis !" Kalamba N'sapo
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21 mars 2009

Madagascar : Et si le Madagascar devenait un

sndongMadagascar : Et si le Madagascar devenait un modèle de libération pour toute l’Afrique ?

Dans toute l’histoire de l’humanité, il n’y a jamais eu un régime qui ait pu résister indéfiniment au mécontentement d’une population. Ce qui vient de se passer à Madagascar témoigne justement de la puissance que peut concentrer la résistance d’un peuple et le mécontentement d’une population quand ces deux facteurs sont parfaitement maîtrisés. Le jeune opposant Andry Rajoelina, sorti de l’anonymat il y a à peine trois mois, a simplement usé de cette recette bien connue, en cristallisant très habilement les différentes frustrations nées des manquements de son adversaire, et le pousser ainsi vers la sortie.

De quoi a donc eu besoin ce jeune malgache de 34 ans pour parvenir à pareil exploit ? De pas grand-chose. Juste de quelques éléments symboliques qui sont apparus dans la gestion de Marc Ravalomanana, et sur lesquels il est parvenu à susciter un foyer de mécontentement au sein de la population, à travers une légitime et habile dénonciation.

En plus des autres antécédents cousus au fil blanc dans la conscience populaire, Marc Ravalomanana venait de concéder en effet 1,3 million d’hectares de terres à une société sud-coréenne, alors qu’à Madagascar, la terre des ancêtres est considérée comme sacrée. D’autre part, il y a systématiquement eu une confusion entre les affaires publiques et les affaires privées du chef de l’État. Des fonds publics ont notamment été utilisés pour des achats personnels d’avion. Autre raison de la colère : le niveau de pauvreté a continué d’augmenter, alors que l’île était déjà l’un des pays les plus pauvres du monde. Même s’il avait réussi à favoriser un certain dynamisme économique, la population malgache n’en bénéficiait pas. 70 % de la population vivait encore avec moins de 1 dollar par jour... C’est sur ces quelques éléments de frustration que s’est appuyé l’opposant pour parvenir à faire démissionner un président qui était au pouvoir depuis près de sept ans.

C’est révélateur !

Au Gabon, au Congo-Brazzaville, en Guinée-Equatoriale, au Tchad, pour ne citer que ces quatre pays, ce ne sont pourtant pas ce genre de forfaitures qui manquent au bilan de leurs dirigeants respectifs, ou comme éléments de dénonciation pour les principaux opposants de ces pays, pour confondre à leur tour ces régimes !

Ne fut-ce que pour se coller à l’actualité des trois premiers, que lisons-nous dans les journaux ces temps-ci : le très difficilement « camouflable » dossier des Biens Mal Acquis (BMA). Où le monde entier ainsi que les opposants, la société civile et les populations des pays concernés ont pu découvrir avec stupéfaction, suite à une enquête rigoureusement menée par l’Office Central pour la Répression de la Grande Délinquance Financière française (OCRGDF), que les présidents de ces trois pays, Omar Bongo Ondimba, Denis Sassou N’guesso et Téodoro Obiang Mbasogo, se sont offert de nombreux biens via des détournements de fonds publics.

Pour rappel, pour le président gabonais Omar Bongo, on parle d’un patrimoine immobilier comprenant trente-neuf propriétés pour la plupart localisées dans le XVIe arrondissement de Paris, de soixante-dix comptes bancaires, et d’un parc automobile comprenant au moins neuf véhicules dont le montant total est estimé à plusieurs millions d’euros. Pour le président congolais Denis Sassou-N’guesso, il est question d’un patrimoine immobilier de dix-huit propriétés, de cent douze comptes bancaires et d’un parc automobile comprenant au moins un véhicule pour une valeur de 172 321 euros. Et pour le président équato-guinéen Téodoro Obiang, il est question d’un patrimoine immobilier d’au moins une propriété et d’un parc automobile comprenant au moins huit véhicules dont le montant total est estimé à 4 213 618 euros.

A tous ces forfaits, l’on pourrait aussi ajouter ceux relatifs aux bradages des patrimoines nationaux respectifs, à travers des contrats pétroliers, miniers et gaziers signés par ces dirigeants avec certaines multinationales occidentales et asiatiques, en pure pertes et profits pour leurs différents pays, et contre un pourcentage personnel sur les bénéfices d’exploitation. On se souvient d’ailleurs, pour montrer la gravité du dossier, que le dépôt des plaintes relatives à ces Biens Mal Acquis n’a pas été sans conséquences pour la sécurité des co-plaignants congolais et gabonais qui se sont portés parties-civiles.

L’intensification des menaces sur leur intégrité physique et celle de leurs proches a été telle que Béatrice Miakakela-Toungamani, ressortissante congolaise et membre de la Plateforme Congolaise contre la Corruption et l’Impunité, a finalement décidé de ne pas poursuivre la plainte. Et Gregory Ngbwa Mintsa à également subi des pressions croissantes de la part de certains membres du gouvernement gabonais qui, après avoir tenté de le convaincre de se retirer, en vain, l’a finalement jeté en prison.

Mais la question qui mérite d’être posée, au vu de ce qui s’est passé à Madagascar ces trois derniers mois, est celle de savoir le rôle que jouent finalement les principaux opposants de ces différents pays vis-à-vis de ces flagrants cas de haute trahison de l’Etat dont se rendent systématiquement coupables leurs dirigeants ?

Pour le conflit à Madagascar, certains de ces opposants se sont simplement arrêtés aux portes du verbiage, allant même jusqu’à parler de la lutte que ce jeune opposant malgache était en train de mener comme d’un simple "coup d’État verbal". Manquant de courage ou refusant d’admettre que l’acte que leur jeune collègue était en train de poser - comme ils auraient pu le faire dans leurs pays depuis fort longtemps déjà -, en plus d’être légitime, méritait simplement leur encouragement et leur pleine solidarité.

La victoire finale de ce jeune opposant, qui n’a pas trouvé nécessaire d’user des armes mais de la loi et de la volonté populaire pour pousser un mauvais dirigeant vers la sortie, doit leur occasionner aujourd’hui bien des insomnies. Car comment continuer à revendiquer un statut d’opposant face à un régime dont les cas récurrents de trahison du serment présidentiel sont tellement évidents, à côté de ceux dont vient d’user le jeune opposant malgache pour chasser son mauvais dirigeant ?

C’est à se demander si ces oppositions ne sont finalement pas des simples caisses de résonnance de ces régimes qu’ils font semblant de dénoncer, mais dont la connivence paraît de plus en plus évidente au fur et à mesure que les cas de comparaison se révèlent à nos yeux ?
Plus nombreux sont ceux-là qui arguent le soutien permanent de la France vis-à-vis de ces régimes africains. J’espère au moins qu’ils ont pu s’informer sur le fait que c’est à l’ambassade de France que le jeune opposant malgache a pu trouver refuge, au moment même où le régime malgache voulait absolument sa tête.

Et puis, n’est-ce pas la même France qui a volontairement délégué sa police pour dresser la liste des biens mal acquis qui outragent péniblement ces potentats France-Africains aujourd’hui ?

De qui donc se moque-t-on ?

Il y a même d’autres « instruments » comme l’Union Africaine, dont on a de plus en plus du mal à cerner pour quels intérêts elle fonctionne (ceux des peuples ou ceux des potentats) - surtout depuis qu’elle est dirigée (février 2008) par le gabonais Jean Ping -, qui n’a véritablement jamais réussi à imposer, dans toutes les médiations qu’elle a pu arbitrer jusqu‘ici (Mauritanie, Kenya, Zimbabwe, Guinée-Bissau,... Madagascar), cette fameuse légitimité constitutionnelle si chère à ses lois, mais dont les populations se rendent de plus en compte qu’elle sert plus de bouclier aux différents dictatures qu’a leur bien-être personnel, d’où ces justices populaires de plus observables à l’échelle du continent.

Le fait pour ce « machin » d’être peu entendu, eut égard à toutes les défaites de médiation qu’elle ne cesse d’accumuler, n’est donc pas un hasard. Ceci témoigne d’une effervescence de moins en moins consolable et d’une volonté de plus en plus manifestée par tous les peuples du africains de se libérer des jougs dictatoriaux et se choisir des nouveaux dirigeants plus proches de leurs attentes comme le jeune Rajoelina.

Certes, l’histoire nous montre que les milices africaines ont beaucoup endeuillé nos peuples. Elle nous alerte aussi sur le fait que celles-ci ont également, à leur manière, contribué à accentuer un peu plus la pauvreté dans nos pays en faisant fuir les investisseurs. Mais il est un fait indéniable qui nous révèle également que nos peuples vivent sous des dictatures imposées par des régimes illégitimes, vis-à-vis desquels nos opposants se doivent d’observer des positions fermes et courageuses. Et le tout jeune président malgache vient de faire la preuve qu’on n’a pas forcément besoin d’avoir recours à certaines extrémités pour imposer sa vision du pays et parvenir au pouvoir.

Pour finir, Andry Rajoelina vient, à tout juste 34 ans, de montrer aux éternels opposants du sérail françafricain (Gabon, Congos, Guinées, etc.), qu’un opposant n’a pas nécessairement besoin d’attendre le décès naturel d’un dictateur comme en Côte-d’Ivoire, au Togo ou en Guinée-Konakry, pour le pousser hors du pouvoir. Les ingrédients qui ont de tout temps constitué le talon d’achille des régimes corrompus, sont restés les mêmes depuis que les peuples existent : un acte de haute trahison commis au détriment du peuple par le dirigeant en fonction ; une dénonciation légitime de la part de l’opposition sur la base de la constitution et de la loi républicaine pour prendre à témoin le peuple ; le tout porté par une réelle volonté de prise de pouvoir. Et le tour est joué. C’est en tout cas sur ces schémas que la nouvelle génération d’opposants africains, à laquelle nous appartenons et dont Andry Rajoelina constitue aujourd’hui le porte-étendard, entend désormais s’affirmer.

Les mêmes causes créant les mêmes effets, l’Afrique des éternels dictateurs (Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso, Idriss Déby et tous ceux de leur cercle) peut d’ores et déjà se faire des soucis, car une nouvelle brèche vient de s’allumer. Le temps vous est désormais compté.

© Corresponddance de : Sylvain NDONG

Lecture proposée par CERCLE DE REFLEXION KWAME N’KRUMAH

BRUXELLES/BELGIQUE
http://cerclekwamenkrum.afrikblog.com/

Les documents liés à l'article

Le 19/03/2009 à 11h09   GG

  • ça fait un moment que je commence sincèrement à être deçu poar le site togocity que j appréciais tant. j ai comme l impression qu il n y a plus de partialité sur ce site. je veux bien croire à la liberté d expression mais faut que les faits relatés soient étaillés par des exemples ou écrits le prouavnt que de rester dans la spéculation. Aussi concernant le cas de madagascar, j ai comme l impression que les togolais ne comprennent rien à la politique et pense que le reglement des conflits passeront par l armée. depuis quand l armée est un gage de la démocratie. l auteru de cet article pense que ce jeune ancien DJ, aime de tanarive va faire mieux que son prédécesseur ? déjà qu il est illégitime au regar de la constitution du pays. faut arrêter svp !!!

Le 19/03/2009 à 12h15   romapie

  • De quel cercle de réflexion s agit-il ?il ne suffit pas d être à l extérieur du pays et constituer des cercles de réflexions bidons.IL faut réfléchir sur place.Donc il ne suffit pas d être loin du pays pour inviter les militaires à suivre l exemple de Madagascar.C est dommage,d ailleurs vous étiez combien dans votre cercle de réflexion pour penser que Madagascar est un bon exemple.Si vous persister à dire que c est un bon exemple alors messieurs du cercle de réflexion vous manquer d analyse.Je pense qu on ne peut pas réclamer une chose et son contraire.Quand cela nous arrange on qualifie l armée dans le cas contraire on la traite de tous les maux.Donc chapeau alors pour l armée togolaise qui s est faire son choix quand les aventuriers tante de mettre en péril la nation.Rappelez-vous comment le président déchu est arrivé au pouvoir,qui vous dit que l ex président(Didier Ratsiraka) n est pas dans le coup ?Dans vos cercles de réflexions il faut avoir des réflexions constructrices pour l Afrique et non des réflexions rétrogrades.L Afrique doit avancer et non reculer

Le 19/03/2009 à 15h37   akakpo

  • Tout simplement regretable.

Le 19/03/2009 à 16h28   jeandeparis

  • J’ai l’impression que votre cercle de réflexion KWAME NKRUMAH porte mal le nom d’un illustre homme d’état africain. Mr NKRUMAH, paix à son âme n’a jamais prôné ce que vous raconter dans votre article, il n y a que dans nos pays africains où on salit la mémoires d’illustre personnalité. Une bande d’éternels étudiants africains errant dans les rues de Bruxel salissent le nom du premier président du GHANA. Ce qui se passe à Madagascar est une honte pour l’Afrique et ceux qui luttent pour enfin bâtir des états de droit dans les pays Africains, il faut que les africains comprennent que la prise de pouvoir par les armes n’arrangera rien, cela complique les choses. Ce jeune maire que va-t-il faire je lui donne quelques mois et vous verrez qu’il subira le même sort que son prédécesseur. Nous devons bannir tous ces hommes en uniformes qui rêvent un jour prendre le pouvoir dans nos pays, le militaire n’est pas fait pour exercer une activité politique, chacun doit rester à sa place, la politique aux politiciens et c’est le peuple qui décident à qui confier le pouvoir. Vous parler de la France, mes frères sachez que la France n’a plus les moyens de faire les gendarmes en Afrique, elle n’a plus les moyens d’envoyer un seul soldat dans nos pays, jetez un coup d’œil sur les reformes de l’armée française et vous verrez que les caisses de l’état sont désespérément vides, raison pour lesquelles le jeune Sarkho veut revoir tous les accords de défense. La France a beaucoup à gagner en facilitant en aidant les peuple africains à ce débarrasser de leur dictateur, les entreprises françaises ont beaucoup à gagner dans une Afrique démocratique, bien géré, c’est la nouvelle politique de la France, et les vieux dictateurs africains commencent à le comprendre. Ne venez pas nous raconter des histoires avec votre cercle d’irréflexion NKRUMAH

Le 19/03/2009 à 16h32   Mitimi2

  • Une armee republican est garante d une constitution d un pays. Dans une vraie democratie, une vraie armee digne de ce nom peut s immiscer sur la scene politique s il ya blocage et si la majorite de la population l y contraint. Si je comprends bien les faits dans cette situation ou le President dechu commencait par exhiber les qualites d un dictateur, alors il est souhaitable et meme encourage que l armee n intervienne pour decanter la situation et mettre de l ordre dans la cite. Bon, ce que j aurais prefere qu elle (l armee)fasse, c est de creer un conseil qui orgarnisera une election transparente et democratique en vue d elire un president choisi par le peuple. Toute les cas etant differents, je pense dans ce cas precis l armee a bien reagi. Quant a notre cas particulier (TOGO), je d avis avec un certain ZAO. Bonne journee a tous.

Le 19/03/2009 à 17h44   noulagnon

  • Honte, honte et honte aux africains qui soutiennent l immixion des hommes en Kaki dans la politique. Il faudra savoir exactement ce que nous voulons pour nos pays.

Le 19/03/2009 à 18h28   zao !

  • "Le valeureux soldat Kabye Boko Bosso"--Togobon

    Fausse affirmation !!!

    Le soit disant valeureux soldat et sa bande avaient eu l occasion d appuyer sur la gachette !!!

    Mais ils ont prefere boire le sang du peuple !!!

    Ils sont tous issus de l ecole d eyademon !!!

    Ils sont depourvus de tout sens de patriotisme !!!

    Il n y a pas d eception !!!

    Ils ont le meme cromosome !!!

    Boko est un dimbroko comme son monstre !!!

    Aucun fils kabyes fera la difference !!!

    Bientot la cloche de la liberte sonnera !!!

    J entends deja une voix grave retentir dans mes oreilles !!!

    Le chef de la revolution ordonne aux jeunes : " FAITES COULER LE SANG DE TOUS LES RPTist (95%kabyes) ET VIOLER LEURS FEMMES !!!"

    Pourquoi ces paroles retentissent dans les oreilles de ZAO ???

    Pourquoi maaaa ???

    L enemie jouit toujours de la misere du peuple !!!

    Tot ou tard l enemie payera tres cher !!!

    C est pitie que le Togo passera par Ruwanda avant d arriver au Madagascar !!

    Que sang des RPTist (95%kabyes) coule nowwwww !!!

    ZAO

Le 19/03/2009 à 20h45   KASSINDJA

  • zao toi tu na plus rien a parler , toujour que de donner l effectif des kabyes tu ne te renseigne meme pas tu viens ecrire des koneries.es ce quil n ya pas des kabyes opposant ? vous souhaiter un coup d etat au togo ? nous voulons les elections libre et transp-t je n acuse pas celui qui avais demander si tu est togolais. schön abend noch

Le 19/03/2009 à 21h20   zao !

  • "Zao,je n acuse pas celui qui avais demander si tu est togolais."-KASSINDJA

    You still don t get it !!!

    L etranger qui aime le Togo plus que lui meme est plus togolais que le togolais qui aime lui meme plus que le Togo !!!

    Yes ! you heard me !!!

    Est ce que Adebayor est togolais on nigerian ???

    Ce que je vous est tres simple !!!

    La terre de nos aieux demande le sang des criminels !!!

    Zao

Le 19/03/2009 à 23h22   Nyeŋtɔyewɔdɔ Pleasike

  • J avais jugé cet article indigne d une réaction de ma part. Mais tout compte fais, je me suis dit que le silence n aiderait pas les auteurs de ce torchon. Hier c était Abalo qui nous écrivait âneries, au point où je me suis demandé si certains pensent que la grandeur d un journaliste dépend du numbre d articles qu il publie par unité de temps. Aujourd hui c est un "Cerlce de réflexion" qui étale les tares de ses membres. A ce rythme, je vais finir par ne plus visiter ce site, la qualité du débat proposé est en baisse.

    Au cours de la pause café de ce matin pendant mon cours, un de mes étudiants (un japonais) m a demandé, lors d une conversation sur le père du président Obama : "Pourquoi tout le monde veut-il être président en Afrique ? Pourquoi les africains ne respectent-ils jamais la loi ?"

    La question de mon ami japonais m a tellement taraudé toute la journée, au point où si j enseignais en sciences sociales ou politiques, j aurais mis un étudiant sur le thème. Pour ceux qui lisent souvent, le magazine New African a consacré sa livraison 474 de June 2008 à la couverture médiatique de l Afrique par les occidentaux : "Exposed western bias against Africa. Whatever you thought about Africa, think again !" était la une de ce magazine.

    A la lecture de ce magazine, je vibrais à l époque en phase avec les auteurs des différents articles du magazine. Mais 9 mois après la lecture de ce numéro, je me demande si les africains ne sont pas ceux qui, au contraires, offrent une image biaisée d eux-même aux occidentaux.

    Qu un "cercle de réflexion" soutienne le non respect de la loi sur sa terre d origine, cela ne peut être qu africain. Sous d autres cieux, les cercles de réflexions ne sont pas des regroupements de pseudo-intellectuels et autres experts de la 25ème heures. Et c est ici que la question de mon ami japonais devient pertinente. Les africains, en général, aiment étaler leurs connaissances au point friser l arrogance ou encore le ridicule complet quand ces connaissances s avèrent ne pas être justes. La célebre phrase de Soyinka sur le tigre et sa tigritude semble aujour dhui plus vérifiée que la très dégradante négritude de Senghor. Les asiatiques n ont pas crié leur tigritudes, nous voyons oùl ils sont aujourd hui !

    Un zouave un peu plus haut écrit : "Une armee republican est garante d une constitution d un pays."

    Sans être juriste, je crois que une telle phrase redonnerait l ouie aux sourds et la vue aux aveugles ! C est du "wouya-wouya" comme dirait l autre, à l état pur, natif et cristalin.

    Tout africain demi-lettré en Europe se prend pour un expert et ne sais pas que des fois le silence vaut de l or. Et c est là que la question de mon ami japonais devient pertinente. Laplupart des africains manquent de vision et pensent tout connaître. En ce sens, Madagascar ne s est pas libéré, bien au contraire. Les occidentaux n ont pas comdamné ce coup de force. Vous-êtes vous demandé pourquoi ? C était en choeur qu ils nous cassaient les oreilles avec le cas du Zimbabwé, qui au demeurant a encore fait la une plus d une semaine parceque le premier minister "chouchou" a eu un accident, alors que la mort du président zambien Levi Mwanawassa est passée presqu inpercue quelques mois plus tôt.

    Que Ravalomanana soit dictateur, ce qui est loin d être le cas, la loi malgache a prévu des mécanismes pour traiter de ce cas. Au zouave en haut pour qui l armée est la garante de constitution, je voudrais demander pourquoi ya-t-il quelques mois en Grèce quand la rue était en ébulition contre le très impopulaire gouvernement du premier ministre Konstantin Karamanlis, aucun militaire n a bougé le doigt ? Au demeureant M. Karamanlis est toujours au pouvoir, et seule le peuple put lui retirer son mandat, rient d autre ! Pourqoui en Turquie, les généraux du réseau Erguenekon qui pensaient que la Turquie vit toujours à l ère des putsch se mordent-ils les doigts aujourd hui en prison sans qu aucun militaire ne bronche ? C est parce que dans ces pays, les citoyens ont une culture citoyenne, qui veut en premier lieu que le citoyen respecte la loi qu il s est doté lui-même à travers sa représentation. En Afrique nous respections pas du tout la loi. Après chaque séjour en Afrique, je conduit bizarrement quand je suis de retour ici, parceque personne ne respectela loi de la route et je suis aussi obligé de violer la loi pour rouler. C est ca l Afique et nous qui vivons à l extérieur, devrions promouvoir le respect de la loi, et non son contraire, car si l armée devrait intervenir en désordre dans nos pays d acceuil, je ne pense pas que ces pays seraient aussi attractifs au point que nous les envahissions.

    D aucuns font allusion au cas togolais, pour juger le coup à Madagascar. J ai toujours défendu et défendrai la lutte armée comme alternative à l opposition politique au Togo, mais pour rien au monde je ne voudrais voir un militaire togolais prendre le pouvoir, aussi "démocratique" fût-il. L armée n a rien à voir en politique, et dans tout Etat, quelque soit la crise politique, quelque soit le nombre de morts de part et d autre pendant une crise politique, l armée n a rien à dire. Son seul champs d intervention est la défense du territoire et les soit-disantes "intervention de l armée" sont des âneries, caractéristiques des démocraties bananières, period !

    Quand on sort de son pays il faut, etudier soigneusement le système de son pays d acceuil et comprendre comment ils ont réussi et en quel sens l on pourrait appliquer la recette à son pays d origine. Mais quand beaucoup sortent de l Afrique, ils passent leur temps a courir après l envoie de vieux véhicules au pays, au point où ils deviennent plus ignards que nos paysans au village.

    Vraiment !

Le 20/03/2009 à 00h49   gnawo

  • aimerais repondre a jeandeparis,je trove votre intervention pertinente,mais je regrette que vous ne comprenez pas tellement le mecnisme francais.vous vous laissez endormir par les gesticulations de mr sarkozy.vous croyez que la france peut vivre sans l afrique ? connessez le chiffre d affaire de la compagnie elf aquitaine au gabon et au congo au premier trimestre de l annee derniere ? combien de ces recettes rendre dans la caisse des etats africains.croyez vous que l interet de la france sera assure s il evince les dictateurs africains ? au contraire non.elle tire ces profits des pays desorganises,de l anarchie orchestree par nos chefs d etat et agit selon la devise de lempereur romain julius cesa :"diviser pour regner et voler".je vous en prie ,ne laisser pas vous endormir par des reformes que mr sarkozy fait.ce qu il fait n engage que lui et la france.pensons a l afrique . la lutte continue !!!

Le 20/03/2009 à 04h33   Juste 2

  • @Nyeŋtɔyewɔdɔ Pleasike

    Je ne voulais pas intervenir et je n ai toujours pas intervenu par rapport à ce chiffon d article.

    Mais je te tire mon chapeau, car, à quelques exceptions près, nos points de vue se rejoignent.

    Merci aux autres qui ont compris que ce qui s est passé à Madagascar ne doit pas être encouragé ou apprécié.

    Bien des choses à vous ! Moi je vous suis toujours dans l ombre.

Le 20/03/2009 à 09h23   salem92

  • héééé !zao je me demande si tu est togolais.mais seul ta mere pourrat te dire ta vrai nationalité.demande la.pardon !A togocity je dit de ne pas servir comme au rwanda de radio aux mille collines.ZAO na rien d un togolais et en plus de sa on dirait un debile mentale.y a t il pas des mina ou des ewés rptiste.y a t il pas des kabyes opposants ?soigne toi zao.BABANAWO SIYAAA.

Le 20/03/2009 à 17h50   Mitimi2

  • Je m adresse a ce Mr. de Pleasike. J aurais aime utiliser le mot respect a ton egard malheureusement, le prof. que tu crois etre ; je ne sais pas ce que tu ensiegnes a tes etudiants. Puisque t aime lire les magazines et autres, tu pourras jeter quelques coups d oeil sur les constitutions des pays occidentaux et voir le role assigne a leurs armees. Qu es-ce t enseigne juste a tes etudiants ? Meme si nous n apprecions pas l immixion des hommes en uniforme sur la scene politique, est-il legal ou meme humain a un president, democratiquemmet elu d ordonner l armee du peuple d abattre ces concitoyens ? N aurait-il( Ravalomanana)pas convoque une session extraordinaire avec le pouvoir legislative et autres composantes de leur scene politique pour trouver un compromis. A mon grand Prof. de Pleasike, d un tu nous donnes des fois des informations erronees, par example quand tu soutiens que c etait Hillary qui avait ete montree appuyant sur un gachette alors que c etait Sarah Palin qui utilisait un M4 carbine, je me demande au juste qu es-tu enseigne a tes etudiants au juste. Avant d ouvrir votre gueule, ais tes informations correctes. Par ailleur, tu n es pas le seule a avoir recu une formation militaire en occident. Alors, comme militaire qu elle est votre role dans la constitution de ton pays d acceuil. Prochainement, addresse moi avec respect. Vraiment que sont devenues les Togolais. Tout le monde veut se passer pour Folikpo ou quoi ?

Le 20/03/2009 à 18h40   Mitimi2

  • Prof. de Pleasike, Une fois encore est-il legal a un president democratiquemment elu d ordonner l armee de tirer sur ces concitoyens ? Je me fais pas passer pour un expert, mais je crois que j ai un bon sens qui me permet d analyser les faits avec objectivite avant d en tirer une conclusion. Quand un President se permet de signer un contrat sur le dos de la popualation sans le faire passer ou l expliquer a cette derniere, ne crois-tu pas que ca constituerais un scandal la ou tu vis. Tu nous cites des example de la Turquie et de la Grece, est-ce que les presidents de ces pays respectifs avaient ordonner une repression disproportionnee de leur population ou simplement de tirer sur les manifestants ? En quoi le meurtre de l epouse du Premier Zimbabween a trait avec le cas malgache ? En quoi la mort paisible du Zambien a trait au cas Malgache ? Mon frere,le Grand-lettre qui crois tout connaitre sois un peu coherent dans tes raisonnements. Tu es un prof si je me fi a ton posting. Comment veux-tu qu on reconcilie les differens cas du Zimbabwe, de la Zambie, de la Turquie ou celui de la Grece. Tout ce que tu as comme diplome, training ou je ne sais quoi encore me dit pas grand chose quand bien meme ca me fait honneur de voir mes freres et soeurs bien instruits. Par contre le fonds de tes raisonnements me laisse un peu a desirer. Commment peut tu insinuer quelque soit la situation, quand bien meme il y ait des morts, l immixion de l armee ne soit pas souhaitable ? Ne vois-tu pas qu un mort ne soit un de trop ? J espere que tu ais bien etudie la constitution et le systeme de gouvernement de ton pays d acceuil. Dans le NAVY AMERICAIN par example il y a un document officiel que tout marin doit apprendre par coeur, et dans ce document il y a un passage qui dit : "I will support and defend the Constitution of the United States of America and I will obey the orders of those appointed over me." US NAVY. En francais : "Je supporterai et defendrai la CONSTITUTION des Etats Unis d Amerique et j obeirai les orders des ordres de mes superieurs." C est l un des MO( Modus Operandi) des US Navy. Peut etre j ai mal compri. Peut etre MON GRAND PROFESSEUR. Salut.

Le 21/03/2009 à 14h29   noulagnon

  • VOICI LA PLACE DU POSTING DE NOTRE FRERE RODRIGUE Madagascar : des enseignements, oui certainement, un modèle, non !

    Rodrigue KPOGLI Web. http://lajuda.blogspot.com

    Pour nous Togolais, écrasés par une tyrannie quinquagénaire rajeunie en 2005 dans un rituel sanglant, toute situation politique dans laquelle des corps de l’armée rejoignent ce qui est coutumièrement appelé l’opposition est un signe de changement démocratique. Cette façon quasi-automatique de percevoir les choses est malsaine et tronquée.

    Ce qui se passe actuellement à Madagascar- il faut le clamer- n’est pas fondamentalement dans le sens du progrès de la culture démocratique. Car, même si le président déchu Ravalomanana n’est pas un ange, il y a des éléments à clarifier dans le fond de l’affaire (ce qui sera l’objet d’un article en préparation).

    Pour un peuple comme celui du Togo désirant sortir des griffes d’une des dictatures les plus obscures au monde, qu’il y ait des leçons à retenir du cas malgache, c’est certain. Mais, applaudir voire recommander ce changement pour le moins sombre dans le fond et visiblement téléguidé n’est pas un exercice lucide.

    A cet effet nous nous livrons à la tâche de relever quelques leçons pouvant être apprises par les Togolais. :

    1- Les arguments utilisés contre le pouvoir de Marc Ravalomanana.

    Outre les reproches classiques adressés aux dirigeants africains, le président malgache est culpabilisé d’avoir acheté un avion Boeing 737-700 à Walt Disney Louisianne (USA) à 60 millions de dollar alors même que la majorité des malgaches arrivait péniblement à s’assurer deux repas quotidiennement. Contrairement à Madagascar où ce luxe paradoxal est utilisé politiquement, au Togo, Eyadéma Gnassingbè qui avait acquis un avion du Sultan de Brunei alors même son peuple tirait le diable par la queue, a voyagé tranquillement à bord de son vieux coucou jusqu’à ce qu’il ne prenne feu à Niamey. Aujourd’hui c’est dans un silence assourdissant que ses enfants, ayant grandi dans le luxe sur le dos des Togolais, continuent cette folie des grandeurs en s’octroyant 3 Rolls-Royce à hauteur de 900.000 dollar US pour Kpatcha et une Maybach coûtant 1,2 millons d’Euros pour Faure Gnassingbé.

    Pendant que la question de la vie chère a été récupérée à Madagascar par Andry Rajoelina, alias TGV, au Togo les prix des denrées alimentaires et de premières nécessités ont monté vertigineusement dans une relative indifférence. Le maïs avait franchi des seuils jamais égalés, les carburants avaient flambé alors même que les salaires stagnaient et le porte-monnaie des Togolais était vide. Nous, au Togo, en bons spécialistes, nous avons fait avec. Rares sont pourtant les peuples qui peuvent se garder de toute réaction face à de pareils mépris.

    Un troisième reproche qui est fait à Ravalomanana était la cession de quelques 1.300.000 ha, la moitié des terres cultivables du pays à une entreprise privée, le sud-coréen Daewoo, pour la culture de maïs transgénique destinée à la population coréenne. Au Togo, le pouvoir a cédé une partie de la plage de Lomé à un certain Christian Dervieux qui est en train de la transformer complètement en un complexe hôtelier qui sera inaccessible aux togolais moyens. Une minutieuse enquête révèlerait certainement d’autres terres vendues ou cédées aux multinationales et aux soi-disant investisseurs étrangers. La question de la terre est sensible partout. Cependant au Togo, rare sont ceux qui se sont émus à propos de cette affaire. Les politiques quant à eux, ont d’autres chats à fouetter. Comme on peut le voir à travers ces trois arguments, le Madagascar n’est pas le Togo et les Togolais ne sont pas les Malgaches. Il y a donc à apprendre chez ces derniers la façon dont les questions de divergence sont travaillées.

    2- Le comportement de l’armée.

    C’est le point sur lequel certains observateurs togolais insistent le plus. Des éléments de l’armée malgache ont tiré sur les foules dans un premier temps, puis se sont abstenus. Plus tard, l’armée dans presque sa totalité à la différence de quelques hauts gradés, a rejoint les manifestants. « Nous ne sommes pas là pour tuer nos compatriotes » ont-ils d’ailleurs clamé. Au Togo, l’armée n’a pas cet esprit. Elle est jusqu’au-boutiste et animée d’une volonté manifeste de montrer ses muscles aux civils. Sur le plan purement formel, le comportement de l’armée malgache doit servir de leçon aux forces armées togolaises.

    3- l’endurance et la détermination des manifestants malgré les écueils.

    On a pu noter à Madagascar que malgré la répression, les masses n’ont pas renoncé. Et les manifestants ont continué leur mouvement dès lors qu’ils estimaient que la cause était juste et digne d’être portée. En tant que peuple en lutte, les Togolais doivent retenir cette leçon importante de détermination et de ténacité.

    4- le rassemblement autour d’une cible.

    Encore une fois, dans la forme des choses, il y a regroupement à Madagascar autour d’une cible : le pouvoir en place. Des individus et organisations les plus hétéroclites se sont réunis pour agir contre leur cible. Et ce regroupement conscient des enjeux qui sont les siens, n’a pas perdu du temps ni dans des querelles interpersonnelles de bas étages ni dans des considérations individuelles. Il avait aussi conscience de ses objectifs et donc, avait tu les divergences face à l’adversaire du moment.

    Au Togo, c’est difficile de réussir une œuvre pareille. Tant les détestations et les inimitiés sont patentes. Lorsque le cynisme, la duplicité, l’hypocrisie et les calculs personnellement mesquins gagnent les rangs de ceux qui prétendent affronter le pouvoir en place, il n’y a pas de rassemblement possible des forces. Au contraire, c’est la stratégie de peau de banane et de division qui l’emporte pour le plus grand bien de la cible. A ce niveau également, nous Togolais avons à apprendre de ce qui se passe à Madagascar.

    5- l’utilisation efficiente des médias.

    A Madagascar, le mouvement d’Andry Rajoelina a fait propager dans le pays, des informations voire des intoxications via les médias. Le camp adverse a beau jeu d’apporter le démenti sur l’affaire Daewoo et sur la démission de Ravalomanana le 17 mars dernier... C’était trop tard. La bataille de la communication a été gagnée d’avance par le TGV et ses partisans. C’est une leçon à retenir. La réalité au Togo est que les partisans de la démocratie ont toujours relégué la question de la possession des médias au second plan. Nous n’avons cessé de le clamer : les médias sont un outil important pour l’aboutissement d’une lutte. Ne pas en avoir, c’est se priver d’une arme essentielle.

    6- le leadership de la contestation.

    Il est à rappeler que l’objet de ce texte est de montrer quelques leçons à retenir du cas malgache sur le plan purement formel mieux, organisationnel.

    La plus importante leçon -à notre avis- est le leadership de la contestation malgache. Sans entrer dans le fond du sujet, voilà un jeune de 34 ans, DJ de night Clubs, sans autres expériences politiques que la mairie de Tananarivo remportée depuis seulement le 12 décembre 2007 avec 63, 32% des voix des 40% des électeurs. Cet homme est le créateur de l’imprimerie numérique Injet et propriétaire d’une chaîne de télévision et de radio Viva. Mais, il sait aussi parler aux foules en transcrivant leurs préoccupations en discours politique. On lui a fait un minimum de confiance malgré ses faiblesses. Son coup a donc été gagnant.

    Alors qu’à Madagascar, ce jeune qui n’est certainement pas le meilleur est porté, au Togo, on pense et on sérine que le devant de la scène doit être réservé à la caste d’opposants constituée de vieux loups et caïmans bardés de diplômes pourtant notoirement affaiblis. Personne autre que ces vieux leaders professionnels ne peut prendre des initiatives sans être systématiquement exposé au dénigrement, à la calomnie, aux tentatives tutélaires souvent réussies à travers des opérations de récupérations et in fine aux blocages de toute sorte. Une idée qui ne porte pas le cachet des partis traditionnels est vouée à l’échec, puisqu’il lui manquerait la bénédiction d’une population devenue finalement, à force de miser sur un hypothétique homme providentiel au détriment d’une organisation collective, l’otage à la fois du pouvoir et de l’opposition.

    Au Togo, nous avons érigé des mythes et des dieux de la politique dont il nous est presque impossible de nous débarrasser aujourd’hui. Quand on se fait des dieux, forcément on les adore. Quelle que faute qu’ils aient commis, ces dieux sont irremplaçables. N’ayant plus le statut humain, ces acteurs politiques au sens théâtral du terme sont devenus des arêtes qui nous sont restées en travers de la gorge.

    Les Malgaches viennent de nous faire la leçon que le meilleur leader n’est pas obligatoirement celui que l’on attend et que celui-ci n’est pas nécessairement où il est attendu.

    Allons-nous en tant que peuple en lutte méditer toutes ces leçons de forme, ou allons-nous continuer à vanter une certaine expérience au détriment du dynamisme, de la constance et d’une véritable stratégie de conquête du pouvoir ?

Le 21/03/2009 à 14h50   Nyeŋtɔyewɔdɔ Pleasike

  • Au zouave Mitimi,

    Arrêtez d exposer votre inculture sur la place publique. La bienséance vous aurait recommandé de d étudier un tant soit peu le système et l histoire de ce pays, et vous auriez compris que quand il y a un désordre à l intérieur d un pays, c est la police qui s en charge, et dans tout pays de droit, la police est totalement ou partiellement sous tutelle du département de la Justice : c est le bras séculier de la justcie.

    C est pourquoi toute police dans un Etat de droit dispose de troupes spéciales dont les statuts sont bien définis, veritables militaires d élite, capables d intervenir dans n importe où sur le territoire et dans n importe quelles conditions pour rétablir l ordre, sur demande de la justice. L armée n a rien à foutre.

    Aux USA où vous vivez, ces troupes spéciales s appellent SWAT (Special Weapons And Tactics), et il y a même une série télévisée du même nom. Ici, on les appelle Nationella Insats Styrkan (NIS), en France c est le GIGN, en Iatlie ce sont les troupe spéciales des Carabiners etc.

    Si je me trompe, je serrais reconnaissant aux juristes dans ce forum de nous éclairer.

    Si vous aviez pris un tout petit peu de temps pour étudier l histoire de votre pays d acceuil, vous auriez certainement compris que le gouvernement américain a toujours ordonné de tirer sur ses propre cityens quand l ordre intérieur et la loi sont menacés : de la guerre de cessecion aux émeutes de Los Angeles dans les années 60 et 70, en passant pat l internement des américains d originie japonaise pendant la guerre, les policiers ont toujours fait usage de leur arme à feu. Le cas le plus récent est celui des policiers de New York, qui ont vidé leurs chargeurs sur le guinéen Diallo, tous ces policiers ont été acquités, parce que la loi leur autorise de tuer un citoyen américain qui menace la loi et qui refuse d optempérer !

    En ce sens, si à Madagascar, les gens sont mécontents de leur président, il ya des voies légales définies par la loi, qui leur permet de s exprimer, surtout que sous Ravalomanana les pouvoirs étaient effectivement séparés, pas comme au Togo on change la constituion comme on change de slips. Le nouveau pouvoir annonce déjà une nouvelle constituion et cela n augure rien de bon pour ce pays qui avais pourtant pris on bon départ économique.

    Quand les citoyens choisissent de troubler la loi, au lieu de passer par des voies légales, la police doit intervenir. Ce n est pas à l armée de remettre le pouvoir à qui que ce soit, car l armée n a pas ce pouvoir. Si l armée était neutre au Togo, on aurait eu une alternance depuis belle lurette !

    Si vous comprenez vraiment anglais vous auriez certainement compris que chaque nouvelle recrue dans tout corps constitué américain prête allégenace à la constitution, ce qui signifie qu elle fera exactement le devoir que la constituion lui impute. Le marin de la Navy dont vous citez une partie du serment défendra la constituion américaine, ce qui signifie qu elle respectera l ordre de ses supérieurs à qui la constituion américaine confie le pouvoir de lui donner des ordres pour la mise en oeuvre de la politique de la défense américaine décidée par le gouvernement américain dans le cadre de la législation américaine. Ce marin ne donnera pas d ultimatum au président parceque des américians meurent de faim, ou parceque la police de New York a tiré sur 100 personnes en trois mois d émeutes, ou encore parce que les américains se tuent EN AMERIQUE, c est au congrès américain de le faire, et c est comme ca que chacun défend la constituion en faisant ce que la constituion lui demande faire.

    Alors ma question : dans quel USA vivez vous pour ne pas être au courant de tout ca ??

    Quand les borgnes veulent monter le chemin... Vraiment !

    Mitiminyawo !

Le 21/03/2009 à 16h57   Juste 2

  • J ajouterai au pseudo Mitimi2 qu il n y a aucune preuve que ce soit le Président Ravalomana qui ait ordonné qu on tire sur les manifestants. C est une décision facilement prise par les officiers en concertation avec leurs supérieurs, en général. Parfois même, le ministre de tutelle n est mis au courant qu après coup.

    En plus, te serait-il venu à l idée que le fait de tirer sur les manifestants ait été une manoeuvre savamment orchestrée par les corps armés dans le but de mettre plus de pression sur le Président et le pousser à la porte ?

    Toi qui cites les USA, dis-moi ce qui se passerait si des manifestants décidaient de pénétrer de force dans l enceinte de la Maison Blanche. Si tu crois qu on va leur distribuer des biscuits, alors... (tu peux compléter la suite).

    Cautionner ce qui s est passé à Madagascar me laisse pantois. L armée prend le pouvoir et le remet à Monsieur le DJ devenu maire et la Cour Constitutionnelle entérine le tout ! Quelle prouessse !!!

    Même le Togo ne ferait pas mieux.

    Bon week-end !

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