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13 décembre 2010

LAURENT GBAGBO LE FOU ! Par SemperAltior

LAURENT GBAGBO LE FOU !

 

Par SemperAltior

Guillaume Soro, ou le salutaire imprévu !

Saluons, pour commencer, le réflexe de grand homme d’Etat qu’a eu Guillaume SORO de ne pas avoir déposé dans les mains de Laurent GBAGBO les clés qui auraient ipso facto permis d’embraser la CI et de livrer ce pays à la guerre et à la dévastation.

Homme d’Etat, il l’est absolument car le souci de la primauté de l’Etat républicain et la de la Nation brille en lui d’un puissant éclat qui fait taire et refouler jusqu’à l’effacement tout calcul politicien immédiat ou lointain.

En effet, si ambitieux il était, il aurait pu garder la primature et faire monter les enchères jusqu’à devenir finalement l’homme de la situation, renvoyant dos à dos les protagonistes de l’élection présidentielle du 2e tour. Il ne l’a pas fait et sans tarder a regagné le camp de la légalité et de la légitimité montrant à tous les Ivoiriens qui aiment leur pays la voie de la grandeur à suivre .Fallait-il pour autant le reconduire dans ses fonctions de PM ? N’était-il pas préférable de nommer un PM issu des rangs du PDCI comme promis ? Nommer dans ces circonstances un PM issu du PDCI eut été naïf car s’était ajouter à l’incertitude l’inertie inévitable d’un PM qui n’a pas encore la connaissance de la moindre parcelle de l’administration. Les services de Guillaume Soro constituent un grand atout pour le RHDP, surtout que Guillaume Soro sera heureux de remettre la primature dès que la crise aura été résorbée.

La conduite courageuse et honnête de Guillaume Soro a certainement surpris et dérouté Laurent Gbagbo dans ses desseins machiavéliques. La nuit de cristal ivoirienne qui devait suivre la prestation de serment n’a donc pas eu lieu et les coupes-coupes n’ont pas déferlé sur le pays. Pour l’instant……

Laurent Gbagbo ou le boulanger fou !

Le Néron ivoirien est cette fois-ci pris à son jeu de « boulanger ».Et ça ne doit plus rigoler aux éclats au sens propre les soirs dans le palais présidentiel comme naguère lorsque l’occupant illégal actuel revenait heureux d’avoir roulé dans la farine ses interlocuteurs et adversaires politiques.

Laurent Gbagbo est momentanément désarmé et la CI se retrouve dans une situation totalement inédite. Cette situation n’est pas celle de la sédition anticonstitutionnelle dans laquelle s’enterre le désormais illégal et illégitime Laurent Gbagbo mais bien celle de la folie dans laquelle la CI a déjà mis le pied. Dès lors la question reste celle de savoir si la CI va ou non basculer dans l’aspect horrible de cette folie : la guerre.

Elle ne va pas basculer si le mensonge ne l’emporte pas et si l’on dit simplement et fortement la vérité à tout le monde. Cette vérité concerne un seul homme. Celui-là qui par son inconduite peut précipiter la CI dans une guerre meurtrière aux conséquences de domino incalculables. Cet homme est fou à lier et son nom est Laurent Gbagbo !

Tout dans ses faits et gestes dénote la folie, une folie qui ne demande que des prétextes pour s’enflammer et incendier. N’insistons pas, la raison n’est pas la valeur cardinale sur laquelle il s’appuie pour conduire les affaires de l’Etat. En dix ans il métamorphoser la CI : négativement ! Un pays si riche.

C’est un enthousiaste primaire extrêmement ouvert aux « idées » et particulièrement à la plus grande : « la Folie des grandeurs ». Oui, Laurent Gbagbo est un enthousiaste dans le sens étymologique du terme : un possédé par un dieu, un « daimôn », un démon, un diable ! Le diable du tribalisme. Simone Gbagbo aussi. Les discours tribalistes de cette dame m’ont effrayé bien qu’une grande partie de la foule n’applaudissait pas ses fadaises tribalistes.

Malheureusement, ce n’est pas pour exorciser ce couple infernal que tant de charlatans l’entourent. Leur présence a pour seul but de le charmer et de produire un écho amplifié de son monde intérieur, de décupler la folie des Gbagbo par la prière, la magie, le chant et l’incantation. Un peu de cocaïne peut aussi aider. Ce qui permet à l’homme de danser devant les foules et sa dame la danse rituelle que vous l’avez vue danser. Et comment ! Follement. Voilà l’homme, brièvement, à qui la femme offre publiquement un paquet de préservatifs. Non Madame, ton rôle n’est pas de cultiver l’infidélité chez ton homme. Une femme d’amour et de pureté ne fait pas cela. C’est folie !

La folie, voilà l’élément qui a totalement faussé les textes et la vérité des urnes ; voilà l’élément que personne ne veut prendre en compte : la folie du personnage principal communiquée à son entourage et à ses complices. Gbagbo est atteint de la folie du pouvoir, l’a communiquée à M. N’Dré, "président" du Conseil Constitutionnel etc. etc. Tout était préparé et planifié d’avance par cette folie.

La perturbation, à la face du monde, de l’annonce des résultats partiels par deux voyous gbagboistes relève de cette folie. Sans la claire voyance de Guillaume Soro, sans la présence de l’ONU en CI et sans le holà international, la CI serait à l’heure actuelle à feu et à sang. C’est bien beau de jouer les constitutionnalistes sur le papier. Il y a la lettre et il y a l’esprit quand il s’agit de constitution. Par sa conduite de fou, Gbagbo n’a pas honoré la constitution ivoirienne qu’il avait pourtant juré de respecter. Il en a volontairement souillé l’esprit par des manœuvres dilatoires. C’est de la haute trahison qui a un tarif prévu par la constitution. Malheureusement, la CI n’a plus de constitution sauf un bout de papier qui reste muet et est donc caduc. Finalement, c’est l’esprit qui fait la constitution. Or la folie s’est installée dans l’esprit de Gbagbo qui n’a jamais été boulangiste pour un sou.

Voilà la vérité que révèle au grand jour l’inconduite antirépublicaine d’un monstre qui a perdu l’élection présidentielle et qui risque de plonger le monde entier dans un désordre énorme. Car tout est prétexte à toutes les puissances de ce monde pour ouvrir les hostilités et disputer l’hégémonie.

Dès lors que faire ? Revenir à la raison !

Le verdict populaire des urnes en CI n’est pas un sujet de métaphysique devant donner lieu à des considérations détachées du concret. Ce n’est pas non plus un sujet de sophisme qui autorise un assemblage d’arguments fallacieux et obscènes. Un match démocratique a été organisé suivant des règles acceptées par toutes les parties. Il y a eu un perdant et un vainqueur. Or le vaincu n accepte pas, d’ou tension et incertitude.

Cette nouvelle donne révèle la vraie nature des deux protagonistes : l’un est fou et l’autre sage. Ouattara a eu la chance d’avoir servi sous un homme, que dire, sous un sage qui lui a inculqué l’art d’aimer son semblable et de conduire sagement : Houphouët Boigny. Il fut donc à bonne école. S’il ne tenait qu’à lui, il lâcherait la victoire. Mais il ne doit pas par devoir et fidélité à son héritage houphouetiste et par respect de la volonté du Peuple Ivoirien qui aspire au changement.

Gbagbo est fou au propre comme au figuré. Mais pas au point de livrer la CI à la mort et à la désolation. C’est donc à lui de devenir un peu sage et tout ira nettement mieux, et tout rentrera dans l’ordre. Il va céder parce qu’il sera abandonné massivement par ceux qu’il a ensorcelés. Le dénouement de la crise dépend donc de la rapidité du dégrisement de ceux qu’il a contaminés.

La solution est là, simple et populaire. M. N’Dré se grandirait en franchissant solennellement le Rubicond pour regagner le Peuple Ivoirien, sa République et sa Démocratie. Quant à Gbagbo, qu’on l’aide à trouver un hôpital ou un asile psychiatrique afin qu’il retrouve la santé. Il pourra toujours servir un jour.

Voilà la vérité qu’il faut tenir aux Ivoiriens. Il n’y en pas d’autre./.

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