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  • MOUVEMENT CREE AU TOGO PAR TAVIO AMORIN POUR DIFFUSER LA PENSEE DU Dr KWAME N'KRUMAH. " Peuples noirs, Peuples africains, soyons unis ! Peuples noirs, Peuples africains, soyons unis !" Kalamba N'sapo
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14 janvier 2011

COMBAT POUR LE PANAFRICANISME. Conférence débat

COMBAT POUR LE PANAFRICANISME.

Conférence débat public

17 janvier 1961- 17 janvier 2011
50 ème anniversaire de l’assassinat de Patrice Lumumba de la RDC-Congo

13 janvier 1963 -13 janvier 2011
48 ème anniversaire de l’assassinat de Syvanus Olympio du Togo

CONFÉRENCE DÉBATS PUBLICS A BRUXELLES LE SAMEDI 15 JANVIER 2011

A PARTIR DE 14H

Lieu :ESPACE KARL MARX
rue Rouppe 4 1000 Bruxelles
Place Rouppe
Métro Annessens - à 1000 Bruxelles

Orateurs :

- 13 janvier 1963 : crime fondateur du régime Eyadéma et des coups de force en Afrique par Rodrigue Kpogli (Juda-Togo)

- Le Lumumbisme et les crises politiques en Afrique Centrale par Ambroise Kalabela (FLNC-RDC CONGO)

- 20 ans de Combat pour la démocratie au Togo : pour quel bilan ? par Mouta Wakilou Maurice GLIGLI-AMORIN Président du F2P-Front patriotique Panafricain

Venez nombreux soutenir la lutte des peuples du Togo et d’Afrique

Entrée gratuite

Organisée par le CINK (Cercle Internationale N’Krumah Kwame) en collaboration avec Casata-Belgique ; le LIEN ( Ligue Internationale des Etudiants Noirs) ; F2P (Front Patriotique Panafricain) ;FPO5 (Front patriotique du 05 octobre 90) ; FLNC-CONGO ;

Tél de contact 0032 485 635 693

Editeur responsable :

MW Maurice GLIGLI-AMORIN ,

rue de l’Hectolitre 22/7 1000

Bruxelles Belgique

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TOGO::LIVRES

TOGO: EN MEMOIRE DE SYLVANUS OLYMPIO ASSASSINE LE 13 JANVIER 1963 A LOME AU TOGO

Livre Olimpio Sylvanus:Camer.beAtsutsè Kokouvi AGBOBLI: l'historien contre le politicien.

Composé de 6 chapitres, Sylvanus Olympio, un destin tragique  de l'historien Atsutsè Kokouvi Agbobli est un livre suivis d’une chronologie et d’une bibliographie, comme toute œuvre historique. En effet, Sylvanus  Olympio, père de l’indépendance de la  République du Togo disparaissait dans la nuit du 12  au 13 janvier 1963..Ainsi le meurtre perpétré le 13 janvier 1963, puisqu'il faut le qualifier ainsi, surgit comme un acte douloureux dans la vie politique du Togo. Il est ressenti comme un parricide, acte intolérable dans la conscience populaire. (Page 18)..Dans le cas du Togo, l'assassinat d'un chef d'Etat par des militaires est une première en Afrique (page 19).

Qui est Sylvanus Olympioω

Il est l’aîné d'une famille de trente enfants. Son papa Epiphanio Elpidio, riche commerçant établi d'abord en Gold Coast britannique, puis au Togo eut six femmes.

Un mystère plane sur l'origine d'Afè sa mère. La légende veut qu'elle soit de source servile ressortissante du Nord Togo, sûrement Gourmentché. Elle est d’une beauté légendaire....Il n'a pas été facile de convaincre le père de Sylvanus de laisser Sylvanus  aller poursuivre ses études à Londres: Au cours d'un conseil de famille dramatique, Joâo Jérénimo AMORIN,( grand père de Tavio AMORIN), à l'époque agent général de l'UAC pour l'Afrique occidentale, devra tempêter pour enlever la décision.  Jérénimo AMORIN va jusqu’à se proposer  de suppléer à la carence d'Epiphanio et d'envoyer Sylvanus en Europe et en l'adoptant comme son fils (Page 60)

Sylvanus est l’homme qui incarnait la lutte de tout le peuple togolais. Rien ne le prédestinait à travers son parcours  de vie,  à un nationalisme hors norme.

Sylvanus  Olympio, père de l’indépendance de la  République du Togo, est un homme de vision qui aimait son peuple et sa patrie. Il nourrissait de grandes ambitions pour son pays. C’est   ainsi que devenu président,  Sylvanus Olympio, père de l’indépendance de la  République du Togo, a voulu par tous les moyens débarrasser le Togo de l'emprise mafieuse de l'ancienne puissance colonisatrice, la France. Ses décisions, ses prises de position politique et sa détermination ont sérieusement ébranlé le milieu politique conservateur français, qui, n'a jamais accepté l'indépendance des pays francophones.

L'on est en droit de se demander si on  doit assassiner un homme parce qu'il oeuvre pour le bien de son peuple et le bien être de ses populations; laisser sombrer tout un peuple dans la misère et la pauvretéω En effet, avec  la disparition de Sylvanus Olympio est mis fin au  symbolisme de la lutte cher aux togolais anticolonialistes et nationalistes  togolais contre l'occupant.

Après l'assassinat de Sylvanus Olympio, la  France qui prétend être une grande démocratie impose Nicolas GRUNISZKY , par l'intermédiaire du gouvernement de Dahomey de l'époque avec une politique soit- disant "progressiste" dans le seul but de perpétuer sa politique de néocolonialisme.

L´entrée  en  scène politique  de Etienne Eyadema, le 13 janvier sonne le grand retour de la France au Togo avec son corollaire de dictature, de barbarie, de sauvagerie, de tueries massives, de crimes économiques et de sang, de pillage systématique des biens de l'Etat, etc. Tout cela  a conduit à la ruine du Togo que dirige aujourd'hui le couple des fils à papa Gnassingbé -Olympio.

Par ailleurs, à Sylvanus Olympio, l'auteur n épargne pas de critiques. Ainsi par exemple à la page 22, il écrit « ..La tension entre le CUT et la Juvento atteint son paroxysme avec la volonté affirmée  par le gouvernement du président Sylvanus Olympio d'imposer le CUT comme parti dominant, de fait un parti unique dans le pays.....En 1961, la Juvento est délibérément interdite de participation et l'ensemble des opposants en sont exclus, pour  s'être présenté après l'heure limite de dépôt de candidature, argument encore aujourd'hui controversé. On en arrive à fêter comme jour férié, chômé, et payé le 06 septembre, l’anniversaire de la naissance de Sylvanus Olympio. Sous le régime de parti unique, le père de l'indépendance devient presque un dieu vivant. La preuve est faite que le régime évolue inexorablement vers un système autocratique ».

La portée historique du livre de Atsutsè Agbobli est discutable du fait des maquillages qu’il a connus par la suite avec la publication d’une  nouvelle édition sous un autre titre soumis à la censure du dictateur Eyadema. Dès lors, Atsutsè n’a pas fait véritablement œuvre d’histoire. ‘’Sylvanus Olympio, un destin tragique’’ (première édition), et "Sylvanus Olympio , père de l'indépendance " (réédition) http://www.letogolais.com/article.htmlωnid=3131 , se présentent comme de l’histoire évènementielle, sinon que ces deux  livres se réduisent  en des articles d'un mercenaire de la plume qui, en vieux renard, cherche à séduire le corbeau.

La suite, nous la connaissons : Ministre de la communication, porte-parole du gouvernement dictatorial et finalement sa propre fin tragique, à l’instar des zones d’ombres de l’histoire du Togo qui persistent  dans l’élucidation de cette période.

Aussi faut-il déplorer chez l’auteur, son approche des questions politiques en termes de blanc contre noir. Ce qui fausse ses analyses la plupart du temps. La dialectique doit être plutôt basée sur la lutte de classe. La preuve nous est donnée aujourd’hui dans le mariage contre nature du couple Gnassingbé fils et Olympio fils qui ne s’explique que par des intérêts d’une classe dominante. Ce couple crée la diversion d’une réconciliation factice pour s’éterniser au pouvoir contre la volonté du peuple togolais,  victime expiatoire qui a  trop versé  de sang de leur guéguerre de clan.

Ce peuple héroïque attend et espère toujours que naissent de ses rangs,  des hommes capables de porter haut le flambeau de sa libération effective à l'instar des nationalistes et des indépendantistes togolais.

Note de lecture tirée de Sylvanus Olympio, un destin tragique

Auteur Atsutsé Kokouvi Agbobli..

Collections "Grandes Figures africaines"

de Ibrahima  Baba

Kaké

Livre Sud NEA Sénégal. 1992

Bruxelles, ce 13 janvier 2011

En réponse à l’article et aux commentaires de l’analyse de Michel Kinvi

En réponse à l’article et aux commentaires de l’analyse de Michel KinviOuattara refuserait-il la vérité des urnes en Côte d’Ivoire ?

En partant de l’exemple de quelques hommes togolais tels Atsutse Agbobli, Edem Kodjo, Kokou Koffigoh, Apedoh Amah,Claude Ameganvi, Agbota Zinssou, Isidore Latzoo, Natchaba,Barque, Moudachirou Katakpawou Toure, Logo Dossouvi,etc., qu’entendez- vous par intellectuel ? Qui est le vrai intellectuel et qui est le faux intellectuel ?

Apres lecture et relecture du texte de Michel Kinvi, nous sommes restés sur notre faim. Ceci, parce que son analyse et son argumentation restent imprécises en ce qui concerne au juste sa vraie position. Du reste les commentaires en bas de son texte restent flous en ce qui concerne la définition exact de l’intellectuel la problématique de tenants et aboutissants de la lutte de libération des peuples africains.

L’intellectuel est- il l’individu qui met son intelligence et tout son être au service des causes maffieuses et/ou lugubres, ou celui qui patiemment et par un travail de prise de conscience politique prend fait et causes pour son peuple ?

Selon vous l’intelligent est- il celui qui est bardé de diplômes ? N’en déplaise aux aveugles, Laurent Gbagbo doit partir car battu dans les urnes.

Le combat pour la démocratie en Afrique n’a pas de couleur et ne doit point en avoir. Le combat pour la démocratie n’est pas une lutte de l’homme blanc contre l’homme noir. La démocratie dont beaucoup rêve pour l’Afrique se veut un système de gouvernement pour le bien être des populations : le pain, la culture et la liberté.

Pour revenir à la crise ivoirienne, posons-nous la question de savoir, qu’a-t-on demandé aux ivoiriens de faire le 28 novembre 2010 ? Elire un président de la république. Et ce peuple s’est prononcé et sur le bilan des dix années de pouvoir de Laurent Gbagbo et sur la candidature de Allassane Ouattarra.

Ce 28 novembre 2010, il n a pas été demandé au peuple ivoirien de choisir entre l’homme blanc et l’homme noir. Alors pourquoi Laurent Gbagbo veut- il détourner la nature du combat politique qui se mène partout en Afrique en lui donnant un contenu blanc contre noir ?et avec lui certains intellectuels africains ?

Il est vrai que l’impérialisme sous sa version françafriqueest là présente dans nos pays à travers divers réseaux mafieux et ceux qui nous dirigent contre notre volonté. En Cote d ivoire, Laurent Gbagbo n’a –t- il pas tout cédé vers la fin de son mandat à Bollore, Total fina ? Oui la renaissance africaine, passe aussi par le départ sans condition de la tête de nos Etats des autocrates et des hommes en mission commandée contre les intérêts de leur peuple.

L’Afrique que nous voulons pour nos enfants, c’est que les vaincus des élections reconnaissent comme dans un match de football qu’ils sont battus et que toute passation de pouvoir se passe dans la paix et le faire- Play. Quand vous disposez d’un patrimoine, dune maison et qu’il vous arrive à un moment donné de la vie de ne pas vous entendre à vos enfants, allez-vous mettre à feu et à sang votre propre maison ?

Par ailleurs, la Cour constitutionnelle du Togo –comme celles de la plupart des pays africains- n’est elle pas sous la botte de Faure Gnassingbe ? Qui voulions-nous dans le cas du Togo, qu’elle proclame vainqueur de la compétition électorale ? Nous sommes dans le même cas de schéma en Cote d Ivoire sous le règne de Laurent Gbagbo. Les cours africaines n’ont rien de commun d’avec celles des pays occidentaux. Point de comparaison à établir.

L’Europe et les Usa ont leur modèle de système démocratique avec leurs forces et faiblesses. En Afrique, nous sommes encore en dictature sous la coupe des pouvoirs héréditaires avec des institutions taillées sur mesure des autocrates.

Par exemple, au Togo, nous exigeons le départ sans condition du jeune despote et ursupateur, Fraude Faure Gnassingbé qui affirme à qui veut l’entendre qu’il est venu pour s’éterniser au pouvoir. Pouvoir, qui selon lui est un héritage, un bien familial. Fraude Faure va jusqu’à affirmer dans les journaux que si c’est à refaire- sa prise de pouvoir sur des centaines de morts- il répéterait le même scénario.

Dans le même temps, nous soutenons celui qui confisque aussi la victoire électorale de Ouattara en Côte d’Ivoire sous le couvert d’une cour constitutionnelle à sa botte avec l’argument fallacieux de lutter contre l’homme blanc. Est-ce que c’est Sarkozy ou Obama qui a voté le 28 novembre 2010 ? Enfin s’agissant du mutisme de Ouattarra dans le texte de Michel Kinvi, n’est t- il pas aussi une forme d’expression ? A quoi sert il de jacasser si l’on à rien à prouver de sa nette victoire ? Parfois, c’est plutôt le faible, l’injuste, le vaincu qui par démagogie veut se défendre à tout prix, qui veut montrer qu’il a raison en démontrant l’indéfendable. On l’a vu ici dans notre communauté togolaise en Belgique.

Les cris des " intellectuels" qui se rangent dans le camp Gbagbo et derrière lui ne transformeront pas l’échec patent de celui qui s’est mué en dictateur et en injuste tout comme ils ne sauraient transformer la lutte de libération des peuples d’Afrique en terme de combat de blanc contre le noir.

Bruxelles, ce 12 janvier 2011

Maurice M. W. GLIGLI-AMORIN
Bruxelles. (BELGIQUE) 

http://gliglimouta.afrikblog.com/

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