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28 février 2011

Café littéraire du Festival Mondial des Arts

Café littéraire du Festival Mondial des Arts Nègres:Cheikh Hamidou Kane revient sur son aventure


Contrairement à ce que certains pensent, Samba Diallo, n’a pas perdu la foi en Dieu, encore moins la vie dans « L’aventure ambiguë ». Invité du Café littéraire par la Commission littérature du Festival mondial des arts nègres (Fesman) le mardi 28 décembre 2010, son auteur, Cheikh Hamidou Kane, est revenu sur ce personnage central et sur son autre bouquin « Le Gardien des Temples » considéré comme la suite logique du premier, mais également sur les relations entre le Président Senghor et Mamadou Dia dont il était à la fois témoin, mais aussi acteur.

Qui n’a pas été marqué par « L’Aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane » ? Élèves, étudiants, enseignants ont tous été émerveillés par ce grand classique de littérature africaine publié en 1961. Invité du Café littéraire par la commission littérature du festival mondial des arts nègres mardi 28 décembre 2010 à la Biscuiterie de la Médina, l’ancien ministre est revenu sur ce récit autobiographique. « Contrairement à ce que certains pensent, confie l’enfant de Matam, Samba Diallo le personnage central du livre est loin d’avoir rendu l’âme encore moins perdu sa foi en Dieu à cause de son contact avec l’école française ». Appelé à s’expliquer sur les contradictions entre la tradition Hal Pulaar d’alors et l’Occident, Cheih Hamidou Kane a confié qu’il était loin d’être le seul instruit dans sa famille à l’époque. « Mes oncles étaient à l’école. Mais mon père n’y était pas. Il était un juge musulman (cadi). Il a voulu que ses enfants suivent le même chemin. C’est ainsi qu’un de mes oncles est venu le voir pour lui demander de me laisser aller à l’école avec argument à l’appui. Il lui avait dit : est-ce que le fait que je suis allé à l’école a altéré ma foi et mon identité culturelles d’Hal Pulaar ? ». Mon père a répondu : « Non ! ». Toutefois, s’empresse-t-il de préciser, « même s’il n’y avait pas une incompatibilité apparente entre la culture africaine et la culture européenne, l’autonomie n’était pas absolue ». Il faut cependant comprendre, ajoute-t-il, les « inquiétudes et les soucis » des parents quand il fallait envoyer les enfants à l’école. Il cite le recrutement des tirailleurs sénégalais, les travaux forcés dans les cultures des champs par les colons. « Tout ceci, indique Cheikh Hamidou Kane, pouvait expliquer les réticences des populations à envoyer les enfants à l’école ».Source : sudonline.sn

 

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