Au nom de quoi devrions-nous continuer à ménager cette classe politique congolaise qui, par ses erreurs à répétition, son ignorance morbide, sa cupidité sans fin, son amateurisme déconcertant et son manque d’esprit patriotique patent, participe à la destruction de la patrie ?
José NTUBA ODE YIKILA, Vice-président du Mouvement de Résistance de la Diaspora Congolaise de France.
En son temps, Nguz Karl-i-Bond avait qualifié Mobutu de l’ « incarnation du mal Zaïrois », qualificatif qui avait fait le titre d’un livre célèbre à l’époque. Aujourd’hui, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il n’est pas exagéré de considérer que la classe politique congolaise est l’ « incarnation du mal congolais ».
Il ne se passe pas un seul jour, depuis qu’ils ont décidé de se ranger en ordre de bataille pour les élections bidons qui verront se faire remettre, par Louis Michel et autres faucons du planisphère mafieux qui ont pris possession du Congo, la palme d’or de l’imposture et du démantèlement d’un si grand pays au « Petit Jo », comme ils aiment l’appeler, sans qu’on nous parle des activités contre-productives et à contre-courant, de ces leaders dits de l’opposition que compte la classe politique congolaise. Nous les observons, non sans étonnement d’ailleurs, dans leur entreprise suicidaire par laquelle ils entraînent tout un peuple vers des lendemains incertains.
Et ce qui est plus étonnant encore, c’est qu’ils croient eux-mêmes à leur marche vers la « victoire », même quand, visiblement, l’horizon semble se ternir devant eux par l’effet du fumigène que ne cesse d’agiter l’ « AMP », diffusant, par devant leur face, une fumée noire qui les rendent encore un peu plus aveugles. L’un d’eux, non pas de moindre, reconnaissait, quelques jours avant son retour à Kinshasa, sur le plateau d’une chaîne de télévision, qu’en 2006, il avait assisté à une « parodie d’élections » -ce sont ses propres termes-, mais qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’y aller cette fois-ci encore, bien qu’il soit conscient que les paramètres soient les mêmes, par peur qu’on l’accuse de « non assistance à personne en danger ».
Alors que tout observateur attentif de la situation qui prévaut en RD Congo voit dans ces dires une sorte de résignation qui cache mal un aveu d’échec par « tacite consentement », ses alliés eux ne voient rien et continuent la course en scellant des alliances approximatives. Ils croient, dur comme fer, que par le truchement de ces élections, ils renverseront la vapeur et que le futur président sortira de l’opposition. Ils sont frappés d’aveuglement, à tel enseigne qu’ils ne peuvent comprendre que des élections au Congo (y compris celles de 2006), dans la configuration actuelle et compte tenu de l’étendue du désordre dans lequel est volontairement entretenu le pays, ne peuvent être autre chose qu’un moyen de légitimation sauvage de l’occupation et de la cristallisation du statu quo. C’est une honte ! On en arrive à se demander qu’est-ce qui soit mauvais que nous ayons fait à Dieu qui mérite une telle malédiction !
De quelle planète vivent ces hommes pour qu’ils en arrivent à penser un seul instant que, non seulement le futur président du Congo sorte du rang de cette « opposition fébrile et maladive », mais aussi et surtout qu’il soit une émanation des urnes, version tripatouillée qui s’observe à l’œil nu ?
Même le plus petit esprit d’entre les congolais, ne peut consentir que ce pays soit un jour dirigé, après tant de sacrifices, tant de sang versé, tant de souffrances, par un de ceux qui, constamment, se rendent coupables du «déni permanent de réalité, aggravé de l’acceptation de l’inacceptable et accentué d’une impuissance anachronique ».
Tout congolais sait aujourd’hui que le Congo mérite un vrai « bonhomme », un visionnaire des temps modernes, qui sache scruter les enjeux, déjouer les pièges, dénoncer le mensonge, éclairer son peuple, être capable de dire NON quand il le faut, un homme désintéressé qui se préoccupe, avant toutes choses, de la défense des intérêts supérieurs de la nation en lieu et place des notions sournoises, gobées à l’aveuglette, que sont la géostratégie, la géopolitique, la diplomatie, notions qui vont constamment contre les intérêts de l’Afrique et autres pays dits émergeants, et qui ne visent qu’à étendre l’influence des puissances de ce monde et à défendre leurs intérêts, mêmes les plus sordides, partout dans ce monde qu’ils se sont partagés (comme dirait le chanteur révolutionnaire Ivoirien FACOLY TIKEN JAH), alors que l’histoire ne cesse de nous montrer que des dirigeants, de la trempe d’hommes d’Etat, ont su dire non, dans des circonstances diverses, parfois même en s’opposant farouchement à la fameuse «communauté internationale », dans le but de sauvegarder l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de leurs pays ou tout simplement le bien-être social ou la sécurité des emplois de leurs peuples. Le Congolais peuvent-ils se permettre aujourd’hui d’avoir à la tête du pays, un homme ou une femme qui ne soit capable de remettre en cause ces notions que, même ceux qui les chérissent, les savent injustes et inégalitaires ?
Des exemples ne manquent pas : En son temps, le Général de Gaulle, s’opposant au fonctionnement de l’Onu, l’avait traité de « machin ». Il avait une très haute opinion et un sens élevé de l’indépendance, de la souveraineté, de l’intégrité de son pays et de son peuple, que pour rien au monde il n’aurait accepté la moindre ingérence de cette organisation dans les affaires internes de son pays. D’autres après lui, n’avaient pas hésité de qualifier cet organisme de « vieille machine poussiéreuse ».
De même, refusant la subordination de son pays, qu’il voulait garder intact dans sa capacité à se protéger et à se défendre indépendamment des autres, De Gaulle n’hésita pas un seul instant à retirer la France du commandement intégré de l’OTAN. Bien que toutes ces décisions ne soient pas faciles à prendre et ne soient pas sans conséquences en termes des rapports diplomatique et de coopération, il les prit sans tergiverser.
Et la liste est longue !
Au Congo, avec cette catégorie de classe politique hors pair qui rempile dans la médiocrité, c’est tout l’opposé qui nous est offert chaque matin. Ils sont incapables de prendre clairement position et de s’opposer avec vigueur sur la responsabilité éclatante de la communauté internationale sur ce qui se passe au Congo et ce qui se trame à l’échelle planétaire contre les intérêts de la RD Congo depuis 1990.
La réalité est que cette classe politique a failli et continue de faillir en ne prenant pas la juste mesure des données existantes sur la situation du pays.
L’urgence impose, pour le salut de la nation, que le peuple mette un terme à la complicité active et tacite qui s’observe entre le pouvoir d’occupation en place depuis plus de dix ans et cette classe politique médiocre.
La médiocrité de ces gens va jusqu’à les empêcher d’observer ni d’analyser la profondeur des événements, des bouleversements et des mutations profondes qui secouent le monde. Du coup, ils ne peuvent être à même de conduire le combat de libération de la patrie, lequel conduit inéluctablement à la libération de tout notre peuple. Avec des gens comme ceux-là, je ne vois vraiment pas pourquoi et comment le peuple peut-il continuer à compter sur eux. Ils ne méritent qu’une seule chose : qu’ils dégagent. Et comment ? Par la révolution tout simplement. Et personne d’entre eux ne pourra résister à cette tempête qui, à son passage, fait tomber même les fruits non murs. Personne d’entre eux ne pourra se targuer d’avoir contribué à ce radical changement dont le Congo a grandement besoin. De toute manière, la révolution, par ses subtilités, prône un changement radical d’hommes, d’institutions, de manière de penser.
La résistance congolaise devrait penser sérieusement à s’inspirer, dans son volet « mobilisation et conscientisation », de la révolution française, et faire en sorte que l’inévitablement révolte du peuple congolais face à l’occupation, conduise à la révolution, avec des objectifs bien déterminés, comme ce fut le cas en France, où le soulèvement, qui devint révolution, avait des objectifs connus :
-égalité, à travers l’abolition des privilèges, suppression des droits féodaux qui pesaient sur les paysans, fin de la monarchie absolue.
Et le succès était au rendez-vous.
Au Congo, sous l’occupation, on prône des élections. Des élections qui ne changeront rien. C’est comme si on demandait aux français de croire que la France allait se libérer de l’occupation nazie par les élections organisées par les nazis !
Les plus clairvoyants d’entre-nous doivent prendre le temps d’analyser en profondeur ce que nous enseigne l’actualité du moment, surtout celle de la Tunisie, de l’Egypte, de la Libye et des autres pays du Maghreb qui suivront. Car, il y a, à mon sens, un élément important à prendre en compte, qui ressort clairement dans la révolution, ou la révolte (c’est selon) telle que je l’ai observé dans les événements qui ont emporté BEN ALI en Tunisie. Même si le modèle Tunisien ne correspond pas au schéma français que j’évoquai ci haut, puisqu’il a débuté et perduré sans leader ni assise idéologique, un élément essentiel doit nous interpeller.
C’et le degré d’alphabétisation du peuple. Tous les experts sont unanimes pour le reconnaître. Il a été déterminant, sauf si l’on ne veut pas le voir. La jeunesse tunisienne est l’une de plus éduquée, de plus instruite, de plus cultivée de la région. Le degré d’alphabétisation de cette jeunesse (à pratiquement 80%) a fait la différence, comparativement à la jeunesse égyptienne.
A moins d’un mois, méthodiquement, elle a su mettre à terre une dictature de plus d’une vingtaine d’années. Or, chez nous, près de 80% de notre peuple est analphabète. Et quand on a un peuple comme celui-là, on sait que sa compréhension des choses est beaucoup plus longue et lente. Ce qui constitue un sérieux handicap pour mener une révolution de type tunisienne ou française. Ce qui ne signifie pas qu’il ne soit pas capable de le faire, loin de là.
Il peut le faire, à condition que la résistance comprenne ce que ces fameux « leaders » de la classe politique congolaise, incarnation du mal congolais, ne comprennent pas, à savoir, que le peuple doit être guidé, orienté. En croyant naïvement aux « élections » comme moyen de libérer un pays occupé, ils sont loin de comprendre qu’ils alimentent, par cette forme de complicité active et tacite, la perpétuation de l’occupation du pays.
Tout ce temps perdu est mis au profit de l’ennemi, lequel en profite pour s’enraciner davantage. Il est évident que ceci complique et endurcie un peu plus le combat.
Cette classe politique, a failli et continue de faillir. Et avec elle, toute l’élite congolaise.
Dans cette élite, on distingue ceux qui sont au cœur même du système (les collabos), ceux qui sont dans la périphérie (les trouillards) et ceux qui sont carrément en dehors (les inconscients). Tous, quels que soient leurs niveaux d’études et leurs diplômes, sont condamnables, excepté une minorité qui a pris la mesure réelle du drame que nous subissons.
Ceux qui sont au cœur du système et participent à toutes les manœuvres sordides qui enfoncent le pays dans le tréfonds de l’abîme, participant ainsi à la déchéance de la patrie, le font au nom d’une chose : s’accrocher aux avantages que leur procurent leurs positions actuelles et défendre, au prix de la trahison des intérêts supérieurs de la nation, leurs intérêts individuels.
Certains, dans la catégorie de ceux qui sont dans la périphérie, ne cessent de trouver des excuses : ils savent, mais ils ont peur pour leurs vies. Donc ils ne peuvent s’engager dans le combat. Ils ont donc choisi l’inertie.
Pour ceux qui sont en dehors du système, certains dans la résistance active et visible, d’autres dans la clandestinité, beaucoup ont aussi peur et ne veulent pas s’afficher. Il y en a même, pour publier un article, ont recours à des pseudos ou à des noms d’emprunt ! Ils n’ont aucune carrure.
Le combat de résistance pour la libération de la patrie fait peur. Et nous le constatons partout, même en Afrique où nous avons décidé de nous implanter pour relayer le travail de conscientisation et de mobilisation commencé dans la diaspora européenne. Nous savons donc de quoi nous parlons.
Mais est-ce que la peur est une excuse suffisante dans les circonstances où nous sommes ? Nous ne le pensons pas, d’autant plus que la peur a toujours été un grain de sable dans le mécanisme de la vie. Elle l’est encore plus dans la lutte pour la transformation d’une société. A combien plus forte raison ne le serait-elle pas dans le combat de libération de la patrie ?
Personne ne peut ignorer que la route de la libération du Congo est dangereuse, et quand nous agissons, nous nous exposons à des attaques imprévisibles. Mais nous devons passer par là !
La peur lie une grande majorité de nos concitoyens. Ils se mettent, comme l’impose justement la peur, derrière des portes fermées. Par manque de courage, les gens s’en sont réduits à se demander : qu’arrivera-t-il à mon prestige, à mon sang, à ma famille, si je m’engage et m’exprime ouvertement ? Ma maison ou celle de ma famille ne sera-t-elle pas dynamitée ? Ma vie sera-t-elle menacée ? Irai-je en prison ? Quelle honte !
Albert Schweitzer n’a pas demandé : « que deviendront mon prestige et ma sécurité de professeur d’université, que deviendra mon standing d’organiste spécialiste de Bach si je travaille pour la libération des peuples africains ». Il a demandé au contraire « qu’arrivera-t-il à ces millions des gens blessés par l’injustice si je ne vais pas vers eux » ?
Abraham Lincoln n’a pas demandé : « que m’arrivera-t-il si je proclame l’émancipation et mets fin à l’esclavage » mais il a demandé « qu’arrivera-t-il à l’union et aux millions de noirs si je ne le fais pas ? ».
Nelson Mandela n’a pas demandé « qu’arrivera-t-il à ma position assurée, à mon statut de classe moyenne, à ma sécurité personnelle, si je participe au mouvement qui veut combattre et mettre fin à l’apartheid » mais il a demandé « qu’arrivera-t-il à la cause de la justice et aux masses du peuple noir d’Afrique du Sud qui n’a jamais ressenti la chaleur d’une sécurité économique, si je ne participe pas activement et courageusement à ce mouvement ? ».
Patrice Emery Lumumba, Mpolo, Okito, ne se sont pas posés des questions. Ils ont agi tout simplement. Ils savaient que la cause pour laquelle ils se battaient était juste et noble.
Armand TUNGULU, Floribert CHEBEYA, KUTINHO Fernando, Gabriel MOKIA et tant d’autres, n’ont pas exaltés le culte de la peur. Ils n’ont pas avancés la queue entre les pattes.
Un patriote épris de justice et de paix, un leader, digne fils ou fille de sa patrie, qui aspire aux responsabilités suprêmes dans les circonstances actuelles, doit impérativement risquer sa situation, son prestige et même sa vie pour le bien de son peuple et de sa patrie. Quiconque ne peut porter la croix aujourd’hui, ne la portera pas non plus demain, car la libération de la RD Congo ne s’arrêtera pas le jour où les forces d’occupation abdiqueront. Au contraire, c’est seulement en ce moment-là que commencera l’autre combat, celui du maintient et de la consolidation de l’indépendance et de la souveraineté nationales, de l’intégrité territoriale, de la défense de nos frontières et de nos institutions, de la paix sociale, du pacte républicain, de la défense de nos ressources du sol et du sous-sol qui aiguisent tant de convoitises. Et ce combat là, qui ne peut se dissocier du combat actuel, demande du courage et une poigne de fer.
Ce profil est-il celui de ceux qui avancent masquer, dénient la réalité, acceptent l’inacceptable, protègent leurs vies comme si celle de Floribert CHEBEYA, d’Armand TUNGULU, de Monseigneur MUNZIHIRWA, de Monseigneur KATALIKO, –pour ne citer que ceux-là- ne valait pas la peine d’être vécue ? Qu’ils se la pose cette question là. Et si incapable, s’abstenir. Il vaut mieux ! Car, Il serait vraiment malveillant et inutile que tout de suite après que les « diabolos » au service de l’occupant soient chassés, le peuple se sente encore dans l’obligation de revenir dans la rue pour chasser l’incapable qui se serait hissé sur le trône pour cautionner ce pourquoi les congolais se seraient battus.
Dans les vallées dangereuses et les sentiers hasardeux, un leader se battra pour hisser ses concitoyens meurtris et brutalisés, tel est le cas des congolais aujourd’hui, vers une vie plus haute et plus noble. Qui ne comprend pas ce langage, n’a qu’une seule chose à faire : dégager.
Dans notre pays aujourd’hui, et pour le besoin de sa délivrance, un grand combat est en cours. C’est un combat de libération (pas d’organisation des élections bidons), un combat pour la victoire sur un monstre appelé occupation et sur son inséparable jumeau appelé asservissement, un monstre qui depuis dix ans, parcours et contrôle le pays, massacrent à dessein des millions de nos concitoyens, et dépouille notre peuple de son sens de la dignité en le dérobant son droit naturel à la liberté et à la jouissance des ressources de son sol et de son sous-sol.
Ne succombons pas à la tentation de la faiblesse qui consiste à croire que la Communauté Internationale jouera un rôle majeur dans la solution à apporter à cette situation.
Ne nous laissons pas égarer par ceux qui soutiennent naïvement que c’est par les élections organisées par l’occupant que nous arriverons à écarter le pouvoir mis en place et que nous délivrerons la patrie.
Je le redis, ces gens ont failli et continue de faillir. Ils ont mis dix longues années pour ne toujours rien comprendre, et ne toujours pas faire ce que la réalité et la brutalité inacceptable de la situation exigent.
Ceci étant reconnu, nous devons admettre que la solution, à l’instar de nos amis tunisiens et égyptiens, passera par une révolution, dignement, ce qui sera un signe visible et significatif, de par le monde, que le peuple congolais a décidé de prendre son destin en mains.
Refusons cette sorte de « déni collectif » de la réalité qui prévaut dans notre pays et des solutions appropriées qu’ils faillent y apporter.
Et ce n’est pas parce que s’entrechoquent, dans une indicible mêlée, le courage et la peur, l’honneur et la lâcheté, la certitude et le doute, que l’on doit refuser d’entendre l’appel à l’engagement dans le combat qui, au cours des siècles, a guidé les pas des héros, du monde antique à nos jours bouleversés.
Me permettra-t-on de dire, en parodiant un mot célèbre, que je me suis toujours fait une très haute idée de l’Etat, une certaine idée de la communauté nationale, ancrée dans une terre, animée d’un idéal, espérant dans son avenir, bien que souffrant dans son temps présent.
J’écris en pensant à ceux qui feront l’histoire de notre pays plus encore qu’à ceux qui auront la charge difficile de la narrer, aux vivants plus encore qu’aux morts, à ceux de demain plus qu’à ceux d’aujourd’hui. Afin que nul n’ignore que dans la tristesse de l’horreur de jours abominables il y eut des hommes solides, des cœurs aimants la patrie, des âmes fortes. Et que grâce à eux, à leur ténacité et pour demain l’espérance ne saurait jamais être éteinte.