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31 janvier 2011

Communiqué suite aux élections présidentielles du

Communiqué

suite aux élections présidentielles du 23 janvier 2011 en République Centrafricaine.

Je vous engage tous à un maximum de diffusion et de réactions officielles.

Nous ne sommes qu'au mois de janvier, et le même style d'événements va se répéter dans plusieurs pays africains, en cette illustre année 2011.

Les oppositions et les diasporas doivent aussi, et absolument, se rassembler pour dénoncer l'inadmissible, l'intolérable et surtout l'invalidable!! Car valider les fraudes électorales, c'est violer et castrer tout un peuple, c'est un crime contre l'humanité.

A bon entendeur.

Rebecca Tickle

COLLECTIF DES FORCES DU CHANGEMENT

C.F.C

PROPOS LIMINAIRE DE LA CONFERENCE DE PRESSE

(MARDI 25 JANVIER 2011)

          

Le Collectif des Forces du Changement (CFC), soucieux de préserver la paix, la sécurité et l’unité nationale pour un développement durable de notre pays la République Centrafricaine, a pris part activement et d’une manière responsable au processus électoral devant conduire aux élections transparentes, justes et crédibles.

           Malgré les efforts patriotiques consentis par le Collectif des Forces du Changement (CFC) pour assurer un climat apaisé à ces élections groupées du 23 Janvier 2011 et dans le respect du code électoral, de l’accord portant adoption du chronogramme révisé des élections présidentielle et législatives et du code de bonne conduite adopté par consensus, le régime du Général François BOZIZE et son parti KNK, dans sa stratégie de conservation coûte que coûte du pouvoir de l’Etat, ont abusé de la confiance de la classe politique centrafricaine et opéré des fraudes massives et ostentatoires dans toutes les circonscriptions électorales tant à Bangui que dans les villes de province.

           Les résultats partiels qui parviennent au niveau des différents états- majors des partis politiques de l’opposition, à savoir le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS), la Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP), l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP), le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), LONDÖ, PATRIE et le Forum Civique FC sont suffisamment expressifs et prouvent à suffisance le plan machiavélique ourdi et arrêté de longue date par le Général François BOZIZE et son parti le KNK.

           Le Collectif des Forces du Changement (CFC), dans les différentes déclarations radiodiffusées et télévisées de ses leaders n’a eu de cesse d’attirer l’attention de la Commission Electorale Indépendante (CEI) et de la Communauté Internationale sur l’impréparation des élections, les multiples violations du Code Electoral et des différents accords signés par toutes les entités ayant pris part au Dialogue Politique Inclusif (DPI).

           Aujourd’hui, force est de constater que l’histoire donne raison à l’opposition démocratique qui ne peut accepter une mascarade électorale, qui viole la volonté populaire de nos compatriotes massivement sortis ce 23 janvier 2011 pour choisir leurs dirigeants. La frustration légitime qu’ils ressentent est porteuse des germes d’une implosion sociale aux conséquences incalculables.

Comment accepter que dans l’ensemble des circonscriptions électorales du pays, le candidat François BOZIZE arrive quasi-systématiquement en tête avec un score qui lui donne toujours à plus de 50% des suffrages exprimés, garantissant ainsi son élection dès le premier tour ?

Comment accepter que des candidats leaders des partis politiques de l’opposition puissent recueillir des scores minables dans des zones où des scrutins leur sont traditionnellement favorables ?

Comment admettre l’intrusion intempestive des autorités locales et des éléments de forces de défense et de sécurité, notamment ceux de la Garde Présidentielle dans les bureaux de vote et centres de dépouillement pour intimider des électeurs et perturber le bon déroulement des opérations électorales?

Comment comprendre la substitution d’urnes non homologuées à celles sensées être préalablement codifiées, et dont le convoyage devait être sécurisé ?

Comment accepter que des listes électorales dont l’affichage est obligatoire pour vérification et correction préalables ne le soient au plus tôt que la veille du scrutin, empêchant de fait toutes corrections éventuelles et semant le désordre le jour même du scrutin ?

Comment accepter que les Présidents de bureaux de vote et les assesseurs désignés par les CEI locales soient récusés et tous remplacés par des militants du seul parti KNK ?

Comment expliquer que des très nombreux électeurs, pourtant recensés et détenteurs des cartes d’électeurs, ne retrouvent pas leurs noms sur les listes transcrites par la CEI, et n’aient pu voter et que d’autres personnes aient curieusement pu voter à leur place? Comment ces « votants » ont-ils pu faire la preuve d’une identité qui n’est pas la leur ?

Comment expliquer la pénurie de cartes d’électeurs annoncée par la CEI pendant le recensement électoral, et que curieusement une multitude de cartes d’électeur parallèles ont été distribués par des responsables locaux du parti KNK, permettant à leurs détenteurs illégaux de voter plusieurs fois ?

Comment accepter que les procès-verbaux n’existent pas dans plusieurs bureaux de vote et centres de dépouillement, et que là où ils existent, ils ne sont pas systématiquement remis aux représentants des candidats de l’opposition ?

Comment expliquer que des représentants dûment mandatés par les des candidats de l’opposition soient chassés de certains bureaux de vote ?

Un tableau synoptique des irrégularités constatées à ce jour à l’issue de ce scrutin est joint à ce propos liminaire aux fins de faire état des fraudes massives organisées à dessein par le régime en place afin d’opérer un passage en force dès le premier tour.

De ce qui précède, le Collectif des Forces du Changement (CFC) :

prend à témoin la communauté nationale et internationale du caractère volontairement vicié, du fait exclusif du pouvoir et de la CEI, du scrutin du 23 janvier 2011 dont les graves dysfonctionnements constatés ôtent toute crédibilité et toute fiabilité à ses résultats :

exige l’annulation de ces élections dont les résultats sont frauduleusement manipulés et ne reflètent nullement les suffrages des populations du fait de leur caractère non transparent et non libre ;

usera de toutes les voies de droit pour faire respecter la volonté du peuple centrafricain sorti massivement afin de faire le choix de l’alternance démocratique par les urnes ;

appelle tous ses militants, ses sympathisants, l’ensemble de la population centrafricaine et les démocrates du monde entier à se mobiliser davantage et comme un seul homme pour faire échouer le hold-up électoral méticuleusement préparé et soigneusement exécuté par le Général François BOZIZE et son parti KNK.

Enfin, le Collectif des Forces du Changement (CFC) rejette d’avance avec force et ne reconnaitra pas les prétendus résultats de cette mascarade électorale.

                                  Fait à Bangui le 25 janvier 2011

Le Collectif des Forces du Changement

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